Construit sur une superficie d’un hectare et demi et portant la griffe de Mme Vicenzia Meyer, le marché de Cacavéli demeure un site inégalé au plan local au regard de sa beauté architecturale et en matière d’équipement.
L’on y accède par deux entrées principales et deux entrées secondaires pour découvrir à l’intérieur 14 grands hangars de 42 places et 6 petits hangars de 24 places chacun, 18 espaces servant de boutiques renforcés par 12 conteneurs-boutiques. A cela, s’ajoutent 16 petites et 14 grandes boutiques, des rayons pour le bétail et le bois de chauffe, une usine de transformation de manioc en gari, un sanitaire de 16 cabines dont 4 douches et 12 wc. Et ce n’est pas tout. Il y est prévu un espace de loisirs autour du monument situé au centre du marché. Pour sécuriser tout cela, des agents de sécurité sont déployés pour venir en aide au commissariat de police intégré au bloc de la direction générale (photo). Tout est prévu : abattoir, emplacement pour bétails, boucherie, vente de condiments, de légumes, de tubercules, de friperie…
La dénomination des rayons a trait à chaque ville du Togo. Tout est disponible dans ce marché qui attire déjà commerçants et commerçantes, sans oublier les passants qui marquent une pose pour contempler le joyau.
Les objectifs qui sous tendent la construction de ce marché sont entre autres : mettre un terme aux souffrances de la population riveraine par la politique de marché de proximité, créer un cadre de rencontre entre les opérateurs économiques nationaux et internationaux, diminuer le taux de pauvreté dans le milieu grâce aux retombées économiques liées à l’implantation du marché, concourir au développement du quartier pour en faire un pôle d’attraction pour les investisseurs et les touristes.
Sur les lieux, certaines femmes rencontrées n’ont pas dissimulé leur enthousiasme. C’est le cas de Mme Akouvi, vendeuse de légume : « ce marché constitue un nouveau pôle qui nous profite énormément car tout est disponible et l’on n’a pas besoin de faire des kilomètres pour se procurer ce qu’on veut. »
Quant à Mme Charlotte, « je suis très heureuse et je remercie celle qui a pensé à nous en construisant ce marché. »
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