Dans plusieurs pays du Sahel, la saison des pluies a atteint sa vitesse de croisière, et les conséquences sont énormes sur les populations, leurs moyens de subsistance et leur mobilité, alors que les agences spécialisées annoncent des précipitations excédentaires cette année.
"Même pas de caniveaux pour drainer les eaux. Chaque année, c’est la même souffrance. Les gens doivent tirer les leçons de nos souffrances pour trouver une solution. C’est lamentable”, s’exclame Aron Madjadoum, un habitant du quatrième arrondissement de Ndjamena, la capitale du Tchad.
Aron habite le quartier Ambatta, sur les berges du fleuve Chari, un cours d'eau qui constitue la frontière avec le Cameroun. C’est une zone très vulnérable aux inondations, en raison des crues du fleuve qui déborde assez rapidement en saison des pluies.... suite de l'article sur Autre presse