La ville de Salvador de Bahia a accueilli jusqu'à samedi la Conférence de la Diaspora Africaine dans les Amériques, un événement majeur organisé par l'Union Africaine et le gouvernement du Togo, en partenariat avec le gouvernement fédéral du Brésil et le gouvernement de l'État de Bahia, avec le soutien de l'Université Fédérale de Bahia et de l'Institut Brésil-Afrique.
La ville de Salvador de Bahia a accueilli jusqu'à samedi la Conférence de la Diaspora Africaine dans les Amériques, un événement majeur organisé par l'Union Africaine et le gouvernement du Togo, en partenariat avec le gouvernement fédéral du Brésil et le gouvernement de l'État de Bahia, avec le soutien de l'Université Fédérale de Bahia et de l'Institut Brésil-Afrique.
Cette rencontre visait à renforcer les liens historiques et culturels africains à travers le monde et à établir un dialogue accru entre les représentants des États et la société civile des pays de l'Union Africaine et des Amériques.
Avec la plus grande population afro-descendante en dehors de l'Afrique et deux décennies d'expérience dans la promotion de politiques d'égalité raciale, le Brésil a été choisi par le Haut Comité de l'Union Africaine sur la Décennie des Racines et de la Diaspora Africaine pour accueillir cet événement de grande envergure.
Experts, chercheurs, personnalités culturelles, leaders de mouvements sociaux et autres représentants des secteurs public et privé se sont réunis dans la capitale de Bahia pour discuter de questions fondamentales telles que le panafricanisme, la mémoire, la restitution, la réparation et la reconstruction.
Ces échanges ont permis de réfléchir aux stratégies à adopter pour renforcer les liens entre l'Afrique et ses diasporas, tout en abordant les défis actuels et futurs.
La Conférence a également constitué l'une des étapes préparatoires au 9e Congrès Panafricain qui se tiendra à Lomé du 29 octobre au 2 novembre 2024, sous le thème "Renouvellement du panafricanisme et rôle de l'Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir."
Parmi les participants de marque figurait Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères du Togo, qui a pris part activement aux travaux de la conférence.
Salvador de Bahia, la ville la plus "noire" du Brésil, est un lieu chargé d'histoire, où les Portugais ont déporté les premiers esclaves africains il y a quatre siècles.
À ce titre, elle incarne un symbole fort de la lutte pour la reconnaissance de la culture et de l'identité afro-brésilienne.
"Le Brésil est fier de la contribution africaine à sa riche diversité, et Salvador est le symbole de toute la vitalité du Brésil noir," a déclaré le président brésilien Luiz Ignácio Lula da Silva, soulignant l'importance de cet événement pour célébrer et renforcer les liens historiques et culturels entre l'Afrique et ses descendants dans les Amériques.
La Conférence de la Diaspora Africaine dans les Amériques a donc été une étape clé pour promouvoir la paix, l'unité et la coopération entre les peuples africains et leurs descendants, et pour préparer les fondations d'un futur basé sur des relations plus équitables et solidaires