Le Togo a célébré lundi 16 septembre, la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, réaffirmant son engagement en faveur de cet enjeu mondial. L'événement placé sous le thème : “le protocole de Montréal : faire progresser l’action en faveur du climat” a été l’occasion de mettre en lumière les progrès réalisés et de mobiliser les acteurs concernés.
Les avancées
Depuis plusieurs années, le Togo s'est illustré par des actions concrètes en faveur de la protection de la couche d'ozone. En 2003, le pays a mis en place un plan de gestion de fluides frigorigènes (PGFF) qui a permis d’éliminer totalement les Chlorofluorocarbones (CFC) depuis 2010. Cet effort a été renforcé en 2013 par le Plan de gestion et d'élimination des Hydrochlorofluorocarbones (PGEH), visant à réduire l'utilisation des réfrigérants chlorés et fluorés. En outre, le pays prépare actuellement l’adoption du plan de mise en œuvre de l’amendement de Kigali (KIP). En complément de ces plans, un cadre réglementaire pour la gestion des hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et des hydrofluorocarbures (HFC) a été créé afin d'assurer la conformité aux exigences du Protocole de Montréal et de ses amendements.
Renforcement des capacités des acteurs
Ces stratégies ont permis de renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la gestion des réfrigérants. Depuis 2014, plus d’un millier d’acteurs notamment des techniciens de froid, des agents des douanes et des agents des eaux et forêts, ont été formés. En parallèle, la mise en place d'un mécanisme d'octroi d'agrément et de quotas a permis de réduire de 70 % les importations de chlorodifluorométhane (HCFC R-22) entre 2013 et 2023. Malgré tous ces efforts, plusieurs défis subsistent en matière d’élimination des substances qui détruisent la couche d’ozone.
Pour rappel, la couche d’ozone joue le rôle d'absorption de certains rayons ultraviolets du soleil, protégeant ainsi les organismes de la planète contre certaines radiations nocives pour la santé et la vie sur la terre.