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TOGO: Grave danger ! Dans la perspective de 2015, le Gal Katanga militarise la gendarmerie nationale
Publié le dimanche 23 mars 2014  |  togo.infos


© Autre presse
Felix Kadangha Abalo, nouveau général et Chef d’Etat-major des Forces Armées Togolaises (FAT)


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Ce qui est en train de se tramer à la tête de ce pays est grave, très grave. Le pouvoir en place au Togo n’a pas l’intention de faire les réformes qui pourraient aboutir à son départ en 2015.

Et beaucoup d’indicateurs montrent à suffisance que les tenants de ce pouvoir sont encore prêts à marcher sur les corps des togolaise pour rempiler à nouveau en 2015 quitte à réduire le peuple au silence et à la résignation.

La première démarche a consisté en un programme de militarisation pure et simple de la gendarmerie nationale corps spécialisé dans le maintien d’ordre et de sécurité.

L’on retient qu’après la sauvage répression des manifestations post-électorales en 2005 qui ont engendré près de 500 morts, il a été formellement arrêté à la suite de l’APG que plus jamais, les militaires ne sauraient encore intervenir dans le maintien d’ordre au Togo. Seules la gendarmerie et la police sont habilitées à assumer une telle mission dans une République.

Tout le monde avait naïvement cru à l’époque que le pouvoir de Faure Gnassingbé allait se résoudre à respecter une telle disposition. C’est sans bien connaître ses subterfuges et son habilité dans le faux et la magouille.

Tenez, dans le courant de cette semaine, le général Félix Katanga, Chef d’Etat-Major général des FAT a pris une note de service reversant dans le corps de la gendarmerie huit officiers fantassins dont le commandant Baoula, chef de bataillon précédemment en service à Témédja et actuellement en mission au Darfour.



Parmi ses huit officiers, l’on dénombre trois capitaines dont le capitaine Atakpaï, homme de main du général Katanga et un des éléments ayant pris part à l’assaut qui a eu lieu au domicile de Kpatcha Gnassingbé en 2009.



L’homme est bien connu à la FIR pour les missions impossibles que lui confie le général Katanga quand il commandait ce corps.



En dehors de ces capitaines, il y a également deux lieutenants et deux sous-lieutenants qui ont été directement reversés à la gendarmerie nationale par une simple note de service. Mais ce n’est pas tout.



Il nous revient que douze autres officiers seront également repêchés des autres garnisons pour les reverser royalement à la gendarmerie nationale.



Or, la pratique dans tous les pays d’expression française disposant d’une gendarmerie, aucun soldat, aucun officier ne peut quitter son corps pour rejoindre la gendarmerie sans passer au préalable par l’étape inconditionnelle d’une évaluation ou d’un concours.



Pourquoi alors le général Katanga a-t-il senti le besoin de tout forcer pour imposer ses officiers au Colonel Panassa qui est actuellement le patron de la gendarmerie ?



Sans doute que ce dernier ne bénéficie pas d’une confiance affranchie de la part du haut. Mais mieux, ces genres d’actes illustrent for bien le désir farouche qu’éprouvent les autorités actuelles du Togo d’opérer un passage en force pour se maintenir coûte que coûte au pouvoir après 2015.



Alors la mission qui sera confiée à ces officiers qui désormais héritent grossièrement des attributs de gendarmes, sera de mater autant que possible tous ceux qui seront tentés de manifester contre l’ordre autocratique établi par le régime Gnassinonal….



Il n’y a pas d’autres explications possibles à ce forcing qu’est en train d’opérer le général Katanga au sein de l’armée togolaise.



D’ailleurs sa propre nomination répondait à ce besoin que manifeste Faure Gnassingbé d’avoir à ses côtés des jusqu’au- boutistes, des gens qui n’ont plus rien à perdre et dont le salut dépend exclusivement du prince.



Il suffit aussi de regarder de près le nouveau casting que Faure Gnassingbé continue d’opérer au sein de la grande muette pour bien comprendre que ce dernier en fait son dernier rempart, le socle sur lequel il entend reposer son pouvoir si jamais l’on venait à l’inquiéter avec les fameuses réformes.



Il confirme alors par cet élan que de la même manière qu’il était gracieusement parvenu au trône royal par la seule onction des officiers militaires, c’est donc sur eux qu’il compte pour s’y incruster. Où est donc la démocratie et l’Etat de droit qu’il est supposé bâtir depuis plus de 9 ans qu’il est au pouvoir ? C’est une vraie honte.



Mais dans tous les cas, il appartient à la communauté internationale d’ouvrir les yeux sur le cas Togo.



Il appartient aussi aux leaders des partis politiques, aux leaders d’opinion et à tous les démocrates de se montrer plus vigilants, plus rigoureux dans la lutte pour l’avènement de la démocratie et de l’Etat de droit au Togo.

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