Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

TOGO: Violation des droits humains à Bandjéli /Les ODDH dénoncent MM Mining
Publié le dimanche 23 mars 2014  |  togosite.com


© Autre presse par DR
Mines de Bandjéli de fer au nord-Togo.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L’Ong Solidarité et Action pour le Développement Durable (SADD) ainsi que des
organisions de défense de des droits de l’homme dont la LTDH, l’ACAT-Togo, l’ATDPDH, demandent une « cessation rapide » des violations
des droits économiques, socioculturels, les droits des travailleurs et
des populations de Bandjéli (environ 495 km au nord-ouest de Lomé),
localité dans laquelle est implantée MM Mining, une société
d’exploitation du fer à grande échelle.
Dans une déclaration liminaire rendue publique en fin de semaine, les
responsables de ces ODDH ont dénoncé de graves violations des droits
des travailleurs au sein de cette entreprise minière.
« Sur le site minier de Bandjéli, les conditions de vie et de
travail sont difficiles, absence de contrats de travail en bonne et due
forme, salaires de misère, absence de protection sociale, de congés (de
travail et de paternité), licenciements abusifs, liberté syndicale
étouffée, précarité absolue caractérisent l’emploi des jeunes
travailleurs locaux au détriment des travailleurs étrangers », souligne la déclaration liminaire, lue par Yves Dossou (photo), Coordonateur General de SADD.
Au pied de la colline de Bandjéli et ses environs, relève le
document, vivent des populations pauvres, opprimées, exploitées
désemparées et sans voix. Ces populations ne profitent guère des fruits
de l’exploitation du fer de Bandjéli.
« Grincements de dents, lamentations constituent leur lot
quotidien dans un environnement d’eau et d’air impurs pollués d’oxyde de
fer, aux installations sanitaires et scolaires vétustes sans notable
contribution à la prise en charge du personnel soignant et enseignant,
le tout auréolé par l’absence d’électricité en longueur de journée et de
nuit » , peut-on lire dans la déclaration.
Les responsables des ODDH estiment que si la notion de responsabilité
sociale des entreprises se comprend comme la traduction concrète d’un
engagement en faveur du développement économique et social et de la
protection de l’environnement, mais également d’une contribution aux
causes d’intérêt général, « MM Mining, est loin d’être une entreprise minière qui participe au développement humain et durable au Togo ».
Par conséquent, ces derniers estiment que l’entreprise MM Mining
viole allègrement dans une totale et indescriptible impunité, les
dispositions de la loi du 3 mai 2012 relative à la contribution des
entreprises minières au développement local et régional.
Cette loi, notons-le, fait obligation aux entreprises minières de
contribuer au développement des localités dans lesquelles les
extractions minières sont opérées.
Face à cette situation caractérisée par des droits qui sont soit
ignorés soit sévèrement piétinés, les ODDH attirent de nouveau
l’attention du gouvernement tout en plaidant pour une prompte réaction
afin d’arrêter l’hémorragie.
En septembre 2013, l’Ong SADD a publié un rapport accablant sur la
situation des droits de l’Homme au nord du Togo avec deux focus sur les
entreprises minières y exerçant notamment pour l’exploitation du marbre,
Pierres ornementales et marbre du Togo (POMAR-Togo) à Pagala (environ
260 km au nord-ouest de Lomé) et pour le fer, MM Mining à Bandjéli.

 Commentaires