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Depuis Lomé, la BIDC veut maintenir ses relations avec le Mali, le Niger et le Burkina Faso

Publié le jeudi 3 octobre 2024  |  Togo Officiel
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La BIDC octroie un prêt de 04 milliards de fcfa à la société ivoirienne Nada Oil West Africa pour l’ouverture de sa 4ème usine de transformation d’huile de palme
Lomé, le 17 avril 2018. Siège de la BIDC (Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO) à Lomé. La BIDC octroie un prêt de 04 milliards de fcfa à la société ivoirienne Nada Oil West Africa (spécialisée dans l’agro-industrie) pour l’ouverture de sa 4ème usine de transformation d’huile de palme. Une cérémonie de signature de l’accord de prêt en faveur de la société NOWA a eu lieu en présence des deux parties. Les documents de financement ont été paraphés côté BIDC par son Président Bashir Maman IFO et du côté de Nada Oil West Africa par son Président Directeur Général, Zabo Dally. Ce dernier n’a pas manqué d’exprimer l’espoir d’obtenir d’ici deux ans d’autres financements auprès de la même Banque. Nada Oil West Africa espère par ce financement augmenter le nombre de ses employés qui passera des 600 à 1.000 emplois directs.
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En dépit des tensions politiques au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) maintient et souhaite poursuivre ses relations financières avec le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Si ces trois pays sahéliens, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont entamé des démarches pour quitter la CEDEAO, la Banque de développement communautaire souhaite préserver ses partenariats avec eux, d’autant plus qu’ils continuent à rembourser leurs dettes.

C’est la position partagée au public par Dr. George Agyekum Donkor, président de la BIDC, en marge de la 89e session ordinaire du Conseil d'administration de la Banque, qui s’est tenue le mardi 1er octobre 2024 à Lomé, au siège de l’institution.

« En ce qui concerne les pays membres de l’Alliance pour le Sahel, tels que le Mali, le Niger et le Burkina Faso, la Banque maintient des relations commerciales solides avec eux, malgré les tensions politiques », a affirmé M. Donkor. « Le Burkina Faso, par exemple, est à jour dans ses obligations de remboursement de prêts, et le Niger a également commencé à rembourser ses dettes », a-t-il ajouté depuis la capitale togolaise.

Une institution financière et non politique

« Même si ces pays décident de quitter la CEDEAO, cela ne devrait pas affecter leurs obligations de remboursement, car la Banque reste une institution financière et non politique », a précisé le président de la BIDC.

La position de la BIDC devrait trouver un écho favorable au Togo, qui travaille activement à renforcer ses échanges avec les trois pays de l’AES, notamment dans le domaine douanier.

Créée en 1999, la BIDC affichait un capital autorisé de 3,5 milliards de dollars à fin 2023, dont 70 % détenus par les actionnaires régionaux (les 15 États membres de la CEDEAO). À eux trois, les pays de l’AES représentaient 6,29 % du capital détenu par les États (comparé à 31,24 % pour le Nigeria, 15,71 % pour le Ghana et 3,43 % pour le Togo).
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