Une importante quantité de riz impropre à la consommation a été déversée, lors d’une opération de destruction mal planifiée, dans la nuit du 29 au 30 septembre dernier, dans une décharge intermédiaire dans la commune Agoè-Nyivé 2 (Légbassito). Ce riz, dont l’origine reste encore à déterminer, a été récupéré par les habitants de la zone pour un usage inconnu, selon les rapports des services compétents et les informations relayées.
Dans un communiqué conjoint publié le mardi 02 octobre, les ministres en charge du commerce, de la protection civile et de la santé ont émis des alertes sur les risques graves encourus pour la santé humaine, en cas de consommation de ce riz avarié : “la consommation de ce produit expose à de graves toxi-infections alimentaires, se traduisant par des symptômes tels que les diarrhées, les vomissements, les douleurs abdominales et autres troubles de la santé”, ont indiqué les ministres avant de rappeler l’interdiction formelle de mettre ce riz en circulation.
“Il est formellement interdit de mettre en circulation ce riz sur les marchés”
“Toute personne impliquée dans la distribution, la vente de ce produit sous toutes les formes, quelle que soit la quantité, s’expose aux sanctions prévues par la loi”, ont-ils prévenu.
Une enquête a d’ores et déjà été ouverte afin de déterminer les circonstances de cette opération, et d’identifier les responsables afin que ceux-ci répondent de leurs actes. Pour l’heure, les contrôles sont renforcés sur les marchés et autres sites de vente, par les services d’hygiène en collaboration avec les forces de sécurité et les autorités du commerce.
“Nous exhortons les populations à faire preuve de vigilance et à signaler toute tentative de commercialisation de ce riz aux autorités compétentes”, ont invité les ministres.