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Science, technologie et paix : L’engagement de Memounatou Ibrahima à la 149e Assemblée de l’UIP à Genève

Publié le mercredi 16 octobre 2024  |  AfreePress
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© Autre presse par DR
Science, technologie et paix : L`engagement de Memounatou Ibrahima à la 149e Assemblée de l`UIP à Genève
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Lomé, le 15 octobre 2024 – (©AfreePress)- L’Honorable Hadja Memounatou Ibrahima, présidente du Parlement de la CEDEAO, participe depuis, dimanche 13 octobre 2024 à la 149e Assemblée de l’Union Interparlementaire (UIP), qui se tient à Genève. Cet événement de grande envergure, réunissant des parlementaires du monde entier, est placé sous le thème : « Exploiter la science, la technologie et l’innovation pour un avenir plus pacifique et durable ». L’objectif de cette rencontre est de réfléchir aux moyens par lesquels les avancées scientifiques et technologiques peuvent être utilisées pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable.

A l’ouverture des travaux, l’Honorable Memounatou Ibrahima a pris la parole pour plaider en faveur des pays de l’Afrique de l’Ouest, particulièrement confrontés à des défis complexes sur les plans sécuritaire et économique. Dans son intervention, elle a rappelé l’importance du rôle de la science et des technologies dans les transformations profondes que le monde traverse.

« La science, la technologie et l’innovation sont aujourd’hui au cœur des bouleversements qui façonnent notre monde », at-elle déclaré. Pour elle, l’émergence de technologies telles que l’intelligence artificielle ouvre de nouvelles perspectives pour affronter les défis mondiaux actuels, qu’ils soient liés à la sécurité, à l’économie ou à l’environnement.

Cependant, elle a mis en garde contre les risques associés à un développement technologique non régulé. Dans un contexte mondial où les conflits armés et les menaces terroristes sont omniprésents, la présidente du Parlement de la CEDEAO a insisté sur la nécessité d’un dialogue global pour garantir que la science et la technologie soient orientées vers la paix et non la destruction.

Memounatou Ibrahima a exprimé ses préoccupations quant à l’utilisation croissante des technologies à des fins militaires, notamment par le développement d’armes de destruction massive. Elle a alerté sur les dangers potentiels que ces technologies posent si elles ne sont pas rigoureusement encadrées, évoquant également les risques liés aux armes biologiques. « Nous pourrions être dépassés par l’utilisation massive et sophistiquée de ces armes, avec des conséquences dramatiques pour l’humanité », a-t-elle averti.

Malgré ces préoccupations, l’Honorable Ibrahima demeure optimiste quant aux bénéfices des avancées technologiques, particulièrement en ce qui concerne l’emploi. Contrairement aux craintes que les technologies puissent détruire des emplois, elle a affirmé que ces innovations pourraient, au contraire, créer de nouvelles opportunités et des postes adaptés aux évolutions du marché du travail.

« Les technologies ne suppriment pas nécessairement des emplois, elles en transforment et en génèrent de nouveaux, dans des secteurs que nous ne soupçonnions pas il y a encore quelques années », a-t-elle précisé, soulignant ainsi le potentiel de création d’emplois lié aux progrès scientifiques et technologiques.

L’un des points centraux de l’intervention de Memounatou Ibrahima a été l’importance d’une coopération parlementaire renforcée pour encadrer les développements scientifiques et technologiques. Pour elle, les cadres juridiques que les parlementaires établissent définissent non seulement l’avenir de leurs nations, mais aussi celui de l’humanité tout entière.

« À travers les lois que nous adoptons, nous dessinons l’avenir de nos peuples. La science doit être un outil de prévention des conflits et une opportunité de garantir un avenir plus prospère et pacifique », a-t-elle insisté.

En conclusion, l’Honorable Memounatou Ibrahima a réitéré son appel à une régulation rigoureuse du développement technologique, afin que les progrès scientifiques puissent être mis au service du bien-être humain, plutôt que d’alimenter les conflits. Elle a encouragé les parlementaires présents à intensifier leur collaboration pour garantir que la technologie serve à construire un avenir plus pacifique et durable.

Olivier ADJA
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