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Le Groupe d’action financière (GAFI) a annoncé, vendredi 25 octobre, avoir ajouté l’Algérie, l’Angola, la Côte d’Ivoire et le Liban à sa « liste grise ». L’organisation de lutte contre le blanchiment a, en revanche, enlevé le Sénégal de cette liste « de surveillance renforcée », à l’issue d’une réunion plénière tenue à Paris, cette semaine.
« Bien entendu, nous sommes conscients de la situation extrêmement grave à laquelle le Liban est actuellement confronté », a remarqué la présidente mexicaine du GAFI Elisa de Anda Madrazo et « je tiens à préciser que le statut du Liban sur la liste grise ne doit pas entraver les efforts de secours » le concernant. « Le GAFI n’appelle pas à une diligence accrue, ni à des contre-mesures, et nous travaillons pour garantir que les canaux d’aide humanitaire restent ouverts » pour ce pays, a-t-elle souligné.
Elle a fait savoir qu’une « certaine flexibilité » avait été accordée au pays pour les délais de son plan d’action, et « regrett[er] les pertes en vies humaines » dans la région. La présidente a également souligné que « le processus d’inscription sur la liste n’est pas une mesure punitive » : « Il s’agit plutôt d’orienter les pays sur la voie de l’amélioration. Tous ces pays ont collaboré activement avec leurs organismes régionaux respectifs et avec le GAFI pour élaborer un plan d’action. »... suite de l'article sur Autre presse