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TOGO: Faure doit Libérer Kpatcha
Publié le lundi 24 mars 2014  |  togo.infos


© Savoir News par DR
Kpatcha Gnassingbé


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Qui dans ce monde peut sincèrement comprendre que pour avoir violé les DROITS DE LA DEFENSE lors du procès expéditif de Kpatcha Gnassingbé et coaccusés, que pour avoir TORTURE la plupart des victimes lors de leur détention à l’agence nationale de renseignement, Faure Gnassingbé et ses acolytes se résolvent à ne verser que de l’argent liquide pour compenser un tel crime imprescriptible ?

Sans doute personne si ce n’est Faure Gnassingbé lui-même et tous ceux qui sont animés par une haine viscérale contre son demi-frère Kpatcha Gnassingbé dont la sortie de prison est réellement redoutée par ce clan des zélés qui avait trop tôt parié sur sa faim politique et même physique, vue l’impressionnant arsenal qui avait été déployé pour attaquer son domicile il y a précisément 5 ans.



Mais le simple fait de dire que le pouvoir du Togo a décidé, par démence ou par délire, d’indemniser des détenus qui ont été de toute évidence TORTURES, des gens qui ont été l’objet d’un procès NON- EQUITABLE, des gens dont l’essentiel des DROITS DE LA DEFENSE ont été proprement violés, tout en les maintenant en prison, heurte de front le bon sens et l’ensemble des valeurs qui distinguent les hommes des animaux...c’est sans aucun doute le comble même de l’absurdité.



Et pourtant, c’est bien ce que Faure Gnassingbé et son clan de zélés ont décidé de faire en débloquant 532 millions de fcfa en guise de dommages et intérêts au bénéfice des détenus dans cette lugubre et sombre affaire d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat pendant qu’ils les maintiennent encore en prison.



En agissant ainsi, le Président du Togo et ses affidés ont la conviction d’avoir enfin exécuté l’arrêt rendu par la cour de justice de la CEDEAO qui, après avoir constaté que la plupart des détenus avaient fait l’objet de traitements inhumains et dégradants, après avoir relevé que les droits de la défense avaient été savamment violés lors du procès de ces derniers, a ordonné à l’Etat du Togo de « prendre toutes les dispositions urgentes et nécessaires pour faire cesser la violation des droits des détenus à un procès équitable ».



Mais dis donc !!! Les gens se trompent vraiment d’époque et continuent de penser maladroitement et sans scrupule que l’argent peut tout faire dans ce monde. FAUX.



Faure Gnassingbé doit impérativement et indiscutablement libérer Kpatcha Gnassingbé et coaccusés et les rétablir dans leurs droits, il n’y a aucune possibilité de débat là-dessus. Pourquoi ?



Tout simplement parce qu’en droit, un procès inéquitable, un procès au cours duquel les droits de la défense ont été violés n’est pas un procès. En clair, il n’a jamais existé de procès dans le dossier Kpatcha Gnassingbé. C’est du français que nous parlons et c’est du bon sens qui est exprimé.



En effet, en droit un procès impose un débat contradictoire entre l’accusateur et l’accusé, le tout arbitré de façon impartiale par le juge de séant. Faute de quoi, il n’y a pas procès, tout au plus, il y a eu une parodie de procès, une justice des vainqueurs qui a tranché de go en faveur du plus fort sans avoir donné la chance à l’accusé de faire valoir ses arguments, bref de se défendre convenablement.



Autrement dit, tels que les faits se sont passés au palais de la justice lors du fameux procès de Kpatcha Gnassingbé, et tel que la cour de justice de la CEDEAO l’a si bien relevé, il revient à dire que Faure Gnassingbé aurait pu se passer de cette comédie de procès, pour continuer à maintenir de FORCE son demi-frère et ses coaccusés à l’ANR sans les faire voir ni par les avocats, ni par quiconque comme ce fut le cas pendant deux ans avant cette scène qui a été servie au peuple togolais par le très sulfureux juge Pétchélibia Abalo qui, lui aussi, recevait tous les matins avant l’ouverture du procès, les instructions sur la conduite à tenir lors de son café avec qui de droit....



Entendons-nous bien. Nous sommes bien au 21ème siècle et tout se sait, même les actes posés à un ou à deux dans une chambre hermétiquement fermée, sans témoin.



Alors Faure Gnassingbé est-il prêt à assumer pleinement cette posture de dictateur, de despote qui TORTURE ses compatriotes et les met au cachot au gré du vent et selon ses humeurs aussi oscillantes que vacillantes ?



Si tel est le cas, il doit pouvoir faire ouvertement un discours public au cours duquel il s’assumera comme tel et tout le peuple togolais ainsi que la communauté internationale en prendront acte.



Mais sinon, il ne pourra jamais continuer de jouer un rôle catalytique dans tout ce qui se fait de malsain, d’inhumain et d’impropre aussi bien à la justice que dans bien d’autres secteurs au Togo. L’histoire risquera de le rattraper plus tôt qu’il ne l’imagine quels que soient la force et les subterfuges dont il usera pour s’accrocher au pouvoir qui lui sert finalement de dernier rempart de survie.



Qui plus est, la TORTURE, les TRAITEMENTS INHUMAINS ET DEGRADANTS sont des crimes imprescriptibles, autrement dit, ce sont des faits dont tout juge peut connaître en tout temps et en tout lieu même des siècles plus tard. Le fils d’Eyadema compte rester au pouvoir pendant combien de temps encore ? 38 ans comme son défunt père ou plus ?



En tout cas, c’est le moment ou jamais pour les tenants du pouvoir de faire preuve de réalisme et de sincérité envers eux-mêmes. Faure Gnassingbé ne pourra pas tenir longtemps dans cette posture qui illustre sans ambages une certaine forme de haine, d’aigreur, de méchanceté et de cruauté puériles qui minent cette famille héritière et qui font croire que définitivement, les valeurs humaines ont quitté les Gnassingbé.



Ici le problème n’est plus à la seule dimension de la famille Gnassingbé, c’est une affaire d’Etat puisque justement, ce sont les instruments de l’Etat, des instruments qui appartiennent au peuple souverain qui ont servi à punir abusivement Kpatcha et ses coaccusés qui ne sont autre chose que des citoyens ayant droit au droit et à la justice juste.



C’est quand même curieux tout le mal dont l’on est capable lorsqu’il est animé par des sentiments bestiaux comme ceux que nous observons aujourd’hui dans notre pays ? Le Togo est une République ou non ? Alors que faisons-nous de la raison, du droit, de la justice, de l’intelligence, du bon sens etc.?



Comment peut-on comprendre que par peur ou par lâcheté les gens soient aussi capables de descendre aussi bas au point de ne plus entendre raison ? Le monde entier nous suit et écoute ce qui se fait aujourd’hui dans notre pays. Quel visage nos dirigeants entendent présenter à la face du monde chaque fois qu’ils sont appelés à sortir du pays ?



Comment peuvent-ils autant manquer d’audace et de courage pour reconnaître leur tort et corriger au plus tôt ce qui peut encore l’être ?



Mais que notre raisonnement soit bien compris de tous. Nous ne disons pas que Kpatcha Gnassingbé et ses coaccusés sont blancs comme neige, nous ne disons pas qu’il n’y a vraiment rien à leur reprocher, mais dès lors que l’Etat a fauté à leur égard, dès lors qu’au cours de leur procès, la haine et l’esprit de vengeance ont pris le pas sur le droit, il n’y a plus de débat. Ils doivent être libérés sans conditions ni délais.



Car dans une République, personne n’a le droit d’user abusivement des instruments de la République pour régler ses comptes personnels à l’égard d’autre citoyens sans en payer le prix. Faure doit alors payer le prix entier des errements et des fautes graves commises par ses collaborateurs à l’égard de Kpatcha Gnassingbé et ses coaccusés. Ce ne sera que justice !!!


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