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Filière Café-Cacao : les autorités togolaises vent debout contre les exportations frauduleuses

Publié le mardi 29 octobre 2024  |  Togo First
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© Autre presse par DR
Filière Café-Cacao : les autorités togolaises vent debout contre les exportations frauduleuses
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Au Togo, le ministre délégué auprès du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Kossivi Hounaké, a présenté plusieurs pistes pour résoudre le problème d'écoulement des stocks des producteurs de café et cacao. C’était en fin de semaine dernière, lors du lancement de la saison 2024-2025 de commercialisation de ces produits de rentes.

L’écoulement de stocks constitue un défi majeur pour les caféiculteurs et cacaoculteurs durant les différentes campagnes de commercialisation. Ce problème devenu récurrent impacte l’économie des filières caféière et cacaoyère du Togo, d’après les acteurs.

Pour l’officiel, la première étape pour relever ce défi est d’effectuer un recensement de tous les acteurs impliqués dans ces filières, dans le but de les identifier et de les enregistrer officiellement. Cette démarche déjà observée devrait être renforcée afin de permettre la traçabilité des produits et de limiter les exportations frauduleuses, qui échappent aux contrôles réglementaires et réduisent les ressources du Comité de coordination des filières café et cacao (CCFCC).

Le ministre insiste aussi sur la nécessité pour les opérateurs étrangers de respecter la réglementation en vigueur au Togo, notamment en ce qui concerne les prix indicatifs publiés par le CCFCC toutes les deux semaines. Le ministre délégué évoque par ailleurs l’importance d’établir des prix de vente équitables, prenant en compte les fluctuations des marchés internationaux, et souligne l’objectif d’un système de tarification qui soit profitable aux producteurs. Ceci, tout en assurant la durabilité économique des autres intervenants.

« L'idéal serait d'instaurer un mécanisme qui privilégie les caféiculteurs et cacaoculteurs tout en assurant la viabilité des autres acteurs », a indiqué l’officiel.

Ces solutions, selon Enselme Gouthon, président du CCFCC, vont contribuer à éradiquer la contrebande dans la filière. Selon lui, cette pratique fragilise l’ensemble de la filière et compromet la possibilité d’une amélioration durable des revenus des producteurs. Gouthon précise que cette contrebande, facilitée par la complicité de certains opérateurs locaux, crée une distorsion des prix qui rend inopérantes les dispositions mises en place pour soutenir les acteurs légitimes du secteur.

Esaïe Edoh
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