L’ANC et d’autres formations de l’opposition souhaitent que les réformes portent en priorité sur la limitation du mandat présidentiel à 2 termes avec rétroactivité ; ce qui empêcherait de fait le président Faure Gnassingbé de se représenter en 2015.
Cette notion de rétroactivité, si elle peut éventuellement s’appliquer dans le cadre d’une convention fiscale, par exemple, n’a pas cours pour une loi fondamentale. N’en déplaise à certains.
Un autre parti d’opposition, l’UFC veut éviter que cette question soit exploitée comme une affaire personnelle contre un seul homme : Faure Gnassingbé.
‘C’est une avancée de constater qu’Unir accepte un mandat de 5 ans renouvelable une fois. Le reste peut venir après. Que la loi soit d’application immédiate ou pas, nous ne nous prononçons pas pour le moment. D’énormes avancées ont été réalisées par le CPDC rénové. Sur le mode de scrutin, nous réclamons aussi deux tours, mais ce n’est pas le problème. Le vrai sujet pour l’opposition, c’est son manque organisation et c’est la cause de ses échecs multiples , a expliqué lundi Dimongou Sambiani, le secrétaire général de l’UFC.
Pour la formation dirigée par Gilchrist Olympio, créer un nouveau cadre de dialogue destiné à évoquer les réformes institutionnelles et constitutionnelles n’a pas beaucoup de sens car tous les sujets fondamentaux ont déjà été pris en compte par le CPDC
‘Si autres veulent aller à ce dialogue, pas de problème, ils ont droit de regard sur qui a été fait Mais l’UFC n’y participera pas’, a précisé M. Sambiani.