Les travaux s’ouvriront par des consultations techniques d’experts, du 5 au 7 novembre, pour préparer la session ministérielle prévue le 8 novembre. Les discussions porteront sur des actions concrètes pour alléger les charges opérationnelles des compagnies aériennes, harmoniser les normes de sécurité, et accroître ainsi l’accessibilité des vols régionaux. Ces réformes sont au cœur de la vision de la CEDEAO qui vise une intégration accrue en Afrique de l’Ouest, facilitant les échanges commerciaux et sociaux.
Les études menées par la CEDEAO montrent que la forte taxation dans la région -incluant les redevances aéroportuaires, les frais de navigation et les taxes gouvernementales- alourdit significativement le coût des billets et freine le développement de l’aviation civile. Ce poids financier rend les compagnies aériennes locales moins compétitives par rapport aux transporteurs étrangers. En abaissant les coûts liés au transport aérien, la CEDEAO entend non seulement favoriser la croissance du secteur touristique et commercial, mais aussi améliorer l’accès à des services essentiels comme la santé et l’éducation, conformément aux cadres du Marché Unique du Transport Aérien Africain (MUTAA) et de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf).
Les espoirs sont grands quant aux résultats des pourparlers de Lomé, qui devraient aboutir à des recommandations cruciales pour la réunion du Conseil des Ministres de la CEDEAO en décembre 2024 et le prochain Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement. Ces recommandations, si elles sont adoptées, pourraient marquer un tournant pour l’aviation ouest-africaine, offrant un modèle durable et inclusif pour toute la région.... suite de l'article sur Autre presse