Togo - L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) a dénoncé lundi au travers d’un communiqué « les manœuvres d’intimidation et les menaces » des autorités préfectorales pour empêcher les autorités locales de certaines localités à assister aux meetings organisés par le parti « orange ». L’ANC dit condamner « fermement » ces actes qualifiés de « pratiques partisanes de harcèlement et de pression ».
Et pour cause, dit le communiqué, les responsables de ce parti s’insurgent contre le fait qu’à leurs meetings, des gendarmes viennent prendre les noms des autorités locales présentes, ou leur interdit de « s’afficher aux côtés des responsables de l’ANC sous peine de représailles ».
« Au lieu de s’inscrire dans la dynamique de l’apaisement souhaité par la classe politique et les populations, les préfets continuent à s’ériger en défenseur du parti UNIR, en intimidant les populations et en les contraignant de boycotter les meetings de l’ANC », indique le communiqué.
L’ANC en appelle à la responsabilité des autorités gouvernementales, pour prendre des dispositions afin que ces « dérives qui entravent le libre exercice des activités des partis politiques et oppriment le droit de liberté des citoyens », ne se reproduisent plus.
Le parti de Jean-Pierre Fabre est en tournée nationale de 6 mois depuis quelques semaines, tournée qui doit conduire ce parti dans les hameaux « les plus reculés » pour sensibiliser et écouter les populations sur la situation politique du Togo.