Lomé, Le Comité de gestion des plaintes (CGP) du District autonome du Grand Lomé (DAGL) du Projet d’Harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’ouest (PHASAO), piloté par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED), a été installé le lundi 11 novembre à Lomé.
Le mécanisme de gestion des plaintes élaboré par le PHASAO mis en place, est présidé par le gouverneur du Grand Lomé, Mme Zouréhatou Kassah-Traoré. Il s’agit d’un système permettant de recueillir, de régler et de traiter les préoccupations et plaintes des parties prenantes du projet. Il aussi question d’exploiter la rétro-information provenant de ces dernières pour améliorer les interventions dudit projet.
La nature des activités du projet implique, entre autres, la mobilisation et la gestion d’une importante main d’œuvre, le déplacement d’agents de collecte sur le terrain et leurs contacts avec les populations et autres parties concernées. Ce qui présente un certain nombre de risques qui peuvent être source de préoccupations, d’insatisfactions, de mécontentements ou même de ressentiments.
Le CGP a pour rôle clé de fournir un espace structuré pour recueillir, traiter et résoudre les préoccupations exprimées par les parties prenantes, qu’il s’agisse de citoyens, d’institutions partenaires, ou des autres producteurs et utilisateurs de données. Les membres du comité ont été formés pour leur permettre de remplir efficacement leurs fonctions. Il s’est agi de clarifier les rôles et les procédures claires de gestion des plaintes puis doter les membres du CGP des outils pour l’enregistrement, la résolution et le suivi des plaintes pour le fonctionnement effectif du mécanisme.
Le directeur des Statistiques démographiques et sociales à l’INSEED, Souradji Fankéba, représentant le directeur général, a indiqué la gestion proactive des plaintes est essentielle pour améliorer la confiance dans la mise en œuvre du projet et le système statistique. Pour lui, elle permet d’assurer que les parties touchées disposent d’un recours en cas d’insatisfaction, d’identifier les améliorations à apporter et encourager la collaboration entre toutes les parties prenantes. « Nous voulons garantir que toutes les voix puissent être entendues et que chaque préoccupation soit traitée avec diligence et impartialité », a rassuré M. Fankéba.
Le PHASAO est financé par la Banque mondiale. Il vise à soutenir le système statistique national en matière de production de statistiques dans les secteurs sociaux, économiques et administratifs tous en facilitant leur utilisation. Les activités financées par le projet couvrent, entre autres, la production des statistiques à travers la collecte de données (enquêtes), la dissémination et l’utilisation des statistiques clés et le renforcement de capacités techniques, matérielles et humaines.