Lomé - La sortie médiatique des ministres de la sécurité et de la protection civile Yark Damehame, et de la fonction publique Kolani Gourdigou, pour lever le voile sur l’affaire de fraudes évoquées par le journal liberté qui aurait entraver les résultats du concours national de police, sème selon le Collectif Sauvons le Togo (CST), « beaucoup plus de confusions et suscitent plus de questionnement sur la crédibilité à accorder à ce concours ».
Dans un communiqué rendu public, le CST exige que le Chef de l’Etat « garant de l’unité nationale et de l’impartialité de l’administration publique », mette en place une commission d’enquête indépendante pour faire la lumière sur la situation de ces 43 agents, et insiste que ces derniers soient interdits d’accès au Centre National d’Instruction jusqu’à ce que « les faits soient établis ».
Étant organisées pour embaucher les meilleurs parmi les postulants, le coordonnateur du CST, Me Zeus Ajavon estime que « les processus du concours de fonction publique, ne devraient souffrir d’aucune irrégularité ».
Pour lui, les enquêtes doivent se poursuivre, et si les allégations des journaux s’avéraient justifiées, les responsables de ces actes d’irrégularité doivent être sanctionnés conformément aux lois et textes en vigueur.
Pour rappel, le journal liberté avait sorti une liste de 43 admis au concours national de police, qui ne figuraient pas selon le journal sur la liste des déclarés admissibles. Cette publication avait fait réagir les ministres en charge de ce concours qui ont démenti ces accusations.
![](http://news.aLome.com/img_photos/M/ZEU.jpg")
