Lomé - Ils sont une vingtaine, les agents en alphabétisation, les représentants de la société civile et les acteurs en développement social, à se faire former depuis ce lundi à Tsévié (localité située à environ 40 Km de Lomé), en méthode de collecte de données statistiques de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle, pour avoir une idée sur « la qualité et l’efficacité des actions menées dans le secteur de l’alphabétisation et de l’éducation non formel ».
Financée par l’Union Européenne, cette formation s’inscrit dans le cadre du 2ème projet d’appui institutionnel à l’Etat togolais.
Léa Yentcharé-Kolani, directrice de l’alphabétisation et l’éducation informelle, a salué cette initiative qui vient à point nommé, combler le manque en données statistiques pertinentes et fiables.
« Le problème de manque de données statistiques pertinentes et fiables complique le processus d’assurance de la gestion efficace et du pilotage du secteur de l’alphabétisation », a t-t-elle indiqué.
Selon elle, cette formation va permettre une meilleure visibilité des actions menées dans le secteur, et va définir à partir de la base de ces données dans quelle direction il faut évoluer.
Pour les initiateurs du projet, la statistique est un élément crucial pour connaître la situation de certaines donnés.
« La statistique est importante pour définir les programmes d’actions publiques, pour établir et évaluer les projets. Elle participe à l’amélioration de l’efficacité et la transparence des autorités publiques », a expliqué, Lénaïc Georgelin, le représentant du chef de la délégation de l’UE au Togo.
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