Aného, Une vingtaine d’acteurs des organisations de la société civile (OSC) de la région Maritime ont pris part, les 26 et 27 novembre à Aného, à un atelier de formation et de renforcement de capacités. La formation a porté sur l’engagement des jeunes et des femmes dans les processus civiques, politiques et le contrôle citoyen de l’action publique (CCAP).
La rencontre est à l’actif du Groupe de réflexion et d’action, femme, démocratie et développement (GF2D). Elle s’inscrit dans le cadre de son projet de ‶Renforcement de la participation des personnes vulnérables et marginalisées pour une gouvernance régionale au Togo″. L’activité bénéficie du soutien technique et financier de l’ambassade des Etats Unis au Togo.
L’objectif est de contribuer au renforcement du leadership des jeunes et des femmes et à leur participation et gestion efficace de leur communauté à travers une meilleure connaissance des mécanismes de gestion. Il s’est agi de conscientiser les jeunes et femmes sur l’importance de leur implication dans la gestion de leur communauté et d’accroître leur engagement civique et inclusif.
Plusieurs modules sont développés pour permettre aux participants de bien cerner la thématique. Il s’agit, entre autres, du cadre juridique et institutionnel de la décentralisation, de la gouvernance locale, de l’administration régionale, de l’engagement des jeunes et femmes dans les processus civiques et politiques.
Le secrétaire général de la préfecture des Lacs, Lawson Latévi Agbo a relevé que le gouvernement a initié diverses réformes pour favoriser l’inclusion des jeunes et des femmes dans les processus civiques et politiques cependant plusieurs défis demeurent. « Les barrières socioculturelles et économiques, les obstacles institutionnels, le manque d’informations, de formations et d’opportunités continuent de limiter l’engagement de ces groupes et freinent leur droit de contrôle citoyen de l’action publique », a-t-il indiqué.
Pour sa part, la coordinatrice du projet de GF2D, Mme Adékambi Bayi a exhorté les jeunes et les femmes à s’impliquer activement dans les processus civiques et politiques pour que chacun sente qu’un rôle lui est attribué dans la gouvernance locale. Elle a souligné que la participation citoyenne dans les affaires publiques est une responsabilité collective.
De son côté, le représentant du maire des Lacs 1, Lawson Laté Ayéku Kpékui a exhorté les participants à s’approprier la thématique en vue de mieux participer à la gestion des affaires publiques.