Des usagers de la route participent à un atelier de sensibilisation et d’échanges sur leur rôle et responsabilité en vue d’une gestion durable du patrimoine routier. C’était au cours de la journée africaine de la sécurité routière, le jeudi 28 novembre à Lomé.
La rencontre a été initiée par le ministère des Transports terrestres, aériens et ferroviaires, pilotée par direction des transports routiers et ferroviaires. La journée est placée au Togo sous le thème « Protéger le patrimoine routier pour promouvoir la sécurité routière ». Cette 13ème édition a été une opportunité d’éveiller la conscience des usagers de la route et de mener d’importantes réflexions sur la problématique de l’insécurité routière dans le cadre de la mise en œuvre de la décennie d’action des Nations-unies pour la sécurité routière. Son objectif ambitieux est de prévenir au moins 50% des décès et des blessures dus aux accidents de la route d’ici à 2030.
Les parties prenantes ont suivi des communications notamment la protection du patrimoine routier et la prise en charge des blessés post-accidents.
Le représentant du premier ministre, Dr. Michel Komlan Tindano a expliqué que la protection du patrimoine routier concerne la chaussée et les éléments de l’emprise de la route tels que les trottoirs, les fossés et autres systèmes de drainage, les terre-pleins, les parkings et aires de repos. Il a cité aussi les équipements routiers tels que les ouvrages d’art et d’assainissement, les dispositifs de sécurité, notamment les signalisations verticale et horizontale, les balises, les dispositifs d’information, les installations d’éclairage public, les câbles et poteaux électriques et téléphoniques. Chaque élément, dit-il, a une fonction spécifique et contribue à assurer la fluidité et la sécurité des déplacements.
En rappel, au cours des dix dernières années, 670 km de route ont été réhabilitées, 264 km aménagées et 402 km en cours de travaux ; soit un linéaire total d’environ 1 300 km. A titre indicatif, la construction d’un km de route coûte environ 600 millions de F CFA. Cette politique de grands travaux routiers a pour but d’assurer la fluidité et la sécurité du trafic national et international.