Dimanche soir, le dirigeant tchadien a donné un point de presse à la présidence, pour expliquer pourquoi son pays a décidé de rompre les accords de coopération militaire avec la France.
Ceci intervient après l'annonce jeudi soir, par le Ministre des Affaires étrangères, Aderahmane Koullamala, de la rupture de ces accords signés en 1976.
C'était en pleine visite du ministre français des Affaires étrangères dans le pays. Pour les autorités tchadiennes, c’est une volonté de souveraineté, a une nouvelle fois expliqué le président Mahamat Idriss Deby dimanche.
Jeudi après-midi, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, en visite au Tchad, a été reçu par le président Mahamat Idriss Deby Itno.
Au menu des échanges, la question des réfugiés soudanais dans le pays, mais surtout, la coopération militaire entre les deux pays. Les deux pays sont liés par un accord de coopération militaire vieux de plusieurs décennies, mais il a été révisé en 2019.
Le dirigeant tchadien a signifié à son hôte qu’il ne voulait plus de cet accord, invitant « à transcender la coopération traditionnelle entre la France et le Tchad dans laquelle prédomine l’aspect sécuritaire », renseigne la présidence tchadienne sur son site internet.
N’Djamena a pris cette décision après « une analyse approfondie », selon le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderahmane Koullamala, dans un communiqué.