Togolaises et Togolais, chers compatriotes, nous voici une fois encore dans la rubrique « Pour la Cause du Togo.» Après le tour d’horizon dans la première partie où nous avons jeté un regard général sur les problèmes qui minent notre pays le Togo, notre réflexion de ce jour a pour objectif de centrer le débat sur l’intérêt de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche dans le développement socioéconomique de notre cher pays le Togo.
Dans un pays en état de délabrement comme le Togo, tout est priorité. Selon le rapport général 2013 de l’ONU, le Togo est le pays le moins heureux au monde. 72% de la population togolaise est pauvre, avec un taux de sous-alimentés de 16,5% en 2011. Pour une population d’un peu plus de 7 millions d’habitants, composée d’une forte jeunesse, le taux de chômage et de sous emplois était estimé à 33,8% en 2011. L'agriculture occupe la majorité de la population, qui est malheureusement la plus pauvre. Chers compatriotes, pour ma part, il ne fait l’ombre d’aucun doute, l’agriculture est un secteur qui peut fortement contribuer à la réduction du chômage et de la pauvreté. Ainsi l’agriculture devrait demeurer la priorité des priorités.
Le Togo, de par sa position géographique en bordure de mer dans sud de l’Afrique occidental, couplée d’un climat tropical avec deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches, a un avantage naturel pour l’agriculture. La terre est naturellement fertile, avec une importante population agricole travailleuse.
Cependant, le retard en technologie, l’instabilité politique et le manque d’infrastructures de désenclavement sont les facteurs qui concourent au ralentissement de la production agricole. Le déboisement accru de nos forêts a été causé par les pressions démographiques et surtout par l’abatage sauvage de la faune et de la flore, suite à l’avènement de la démocratie incomprise des années 90.
La pauvreté n’est pas une malédiction en soi. C’est un état d’esprit et de comportement. Mais comment en sommes-nous arrivés là ?