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Evitons d’instrumentaliser la souffrance
Publié le mardi 25 mars 2014  |  republicoftogo


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Libération provisoire du commandant Olivier Amah Poko


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Le gouvernement a reconnu lundi avoir versé une somme de 532 millions de Fcfa à titre d’indemnisation à des personnes victimes d’actes de torture en application de l’arrêt rendu le 3 juillet 2013 par la Cour de Justice de la Cédéao. Une annonce faîte par le ministre des Droits de l’homme, chargé de la mise en œuvre des recommandations de la CVJR (Commission Vérité, justice et réconciliation).

Cette information avait été donnée la semaine dernière par Zeus Ajavon, avocat et membre d’un collectif d’opposants. Il avait assuré avoir reçu les fonds sur son compte Carpa au profit de l’Association des victimes de la torture au Togo (ASVITO).

Le ministre a dénoncé l’instrumentalisation des souffrances par cette association qui en fait son fonds de commerce.

‘Si vous interrogez les intéressés et s’ils veulent être sincères, ils vous diront ce qui s’est réellement passé dans ce dossier. Des fonds ont été mis à disposition et des gens ont refusé de les accepter préférant aller manifester. Il faudrait que nous togolais puissions régler nos problèmes sans forcément passer par des manifestations et en faisant du malheurs des autres un fonds de commerce. Je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie’, a-t-il déclaré.

Yacoubou Hamadou, chargé de la mise en œuvre des recommandations du rapport de la Commission nationale des droits de l’homme sur la torture, a promis que le gouvernement mettrait tout en œuvre pour éviter des erreurs de procédure qui coûtent chères à l’Etat. En outre, a-t-il confié, tout sera fait pour qu’une justice efficace évite au Togo de voir des affaires internes gérées par une juridiction transnationale.

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