Lomé, Le Programme de Formation Technique et Professionnelle pour l’Emploi des Jeunes (PAFPE), avec le soutien financier de la coopération allemande à travers la KfW, a tenu, lundi 9 décembre 2024, une journée de sensibilisation à Dapaong (600 km au nord de Lomé).
Cette initiative, destinée aux élèves et formateurs du Centre Régional d’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (CRETFP), a porté sur la prévention de l’extrémisme violent et les dangers de l’immigration clandestine.
L’objectif principal de cette manifestation, ont précisé les organisateurs, est de dissuader les jeunes d’emprunter les chantiers du radicalisation et de la migration périlleuse vers l’Europe ou le Moyen-Orient.
Selon Abel Minlibé, président de l’association Nouveau Visage pour l’Afrique (ANVA), « la plupart des jeunes ignorent les conséquences de ces fléaux, ce qui les pousse à emprunter des routes dangereuses et affronter les flots de la mer ou le sable du désert.
La rencontre de Dapaong entend les éduquer et les sensibiliser sur ces risques.
Cette journée s’inscrit dans le cadre des mesures de sensibilisation mises en œuvre par le programme PAFPE, qui travaille à réduire significativement la propagation de l’extrémisme violent au Togo, en particulier dans les zones à risque comme la région des Savanes, marquée par des attaques répétées de groupes terroristes et une situation sécuritaire fragile.
Le gouvernement togolais, pour qui la lutte contre l’extrémisme violent et l’immigration clandestine est une priorité, s’attache à renforcer la coopération entre l’administration, les forces de défense et de sécurité, et la société civile. L’approche vise à équiper les communautés de base des outils nécessaires à même de les aider à résister à ces menaces croissantes qui affectent non seulement les pays sahéliens, mais aussi des États côtiers comme la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo.
Diblo Takini (Correspondant AfreePress région des Savanes)