Engin Firat en avait assez d’attendre son salaire et des promesses non tenues par son employeur. Le 10 décembre, le sélectionneur turc du Kenya, en poste depuis trois ans, a donc décidé de s’en aller, après avoir vainement attendu pendant un an que ses 15 000 euros d’émoluments mensuels soient virés sur son compte.
L’ensemble de son staff technique, confronté à la même situation, a également décidé de démissionner, et la fédération kényane pourrait, si elle est poursuivie devant la FIFA, verser au sélectionneur les 180 000 euros qu’elle lui doit.
Le cas n’est pas isolé en Afrique. « En septembre, un séminaire des sélectionneurs a été organisé à Abidjan. Et en discutant entre nous, nous nous sommes aperçus que c’était, hélas, un problème très répandu », explique le Suisse Raoul Savoy, alors en poste en Centrafrique. ... suite de l'article sur Autre presse