Pagouda, Le document portant « Plan simple de gestion (PSG) de la forêt sacrée Koyoma », a été validé par les acteurs impliqués, le lundi 23 décembre, au cours d’un atelier à Solla, à environ 20 km au nord-est de Pagouda.
La rencontre est initiée par l’ONG Complexe agro-pastoral Echo des jeunes ruraux (CAP-EJR), porteur du projet. Ce projet est financé par le Programme micro financement du Fonds pour l’environnement mondial (PMF-FEM).
Le document de gestion validé permettra de concilier les intérêts des différentes parties prenantes et d’assurer une gestion participative de la forêt, dans un élan de valorisation des produits non ligneux et de promotion des activités génératrices de revenus.
Au cours des travaux, les participants ont suivi la présentation du plan simple de gestion, un outil de gestion efficace et durable de cette forêt classée de Solla. Des débats et échanges ont permis d’améliorer le document et de s’accorder sur les modalités de son opérationnalisation.
Le représentant du préfet de la Binah, M. Binidi Kpélou a rendu hommage aux autorités du pays pour les multiples initiatives et actions en faveur de la protection de l’environnement au Togo. Il a encouragé les différents acteurs à plus d’engagement pour la préservation de la forêt au bénéfice de tous.
Le directeur régional de l’Environnement de la Kara, Lt-Col Akounda Bada a dit que ce document doit servir de guide pour l’ensemble des acteurs impliqués dans l’aménagement et la gestion de cette ressource qui occupe une place importante dans le patrimoine forestier du canton de Solla.
Le coordinateur du projet, Koudina Tomfey, a expliqué que le PSG validé a été élaboré pour promouvoir la gestion durable de cette forêt. Il a fait savoir que les activités entreprises dans ce domaine ont permis de reboiser 11,5 hectares sur une superficie de 31,71 ha au démarrage en 2023. M. Koudina a souhaité de la part de tous les acteurs, une implication effective et responsable dans la protection des ressources naturelles et particulièrement l’aire protégée de Solla.
L’atelier de validation a regroupé toutes les couches sociales impliquées, notamment les autorités locales, les responsables des services de l’Environnement et des Ressources forestières, des représentants des comités villageois de développement (CVD), ainsi que des transformatrices du beurre de Karité et des apiculteurs de la localité.