Lomé– Un communiqué interministériel publié, le jeudi 26 décembre à Lomé, a fixé les vitesses maximales autorisées sur l’ensemble du réseau routier national pour le renforcement de la sécurité routière.
Cet arrêté conjoint des ministres des Transports routiers, aériens et ferroviaires, et de la Sécurité et de la Protection civile, concerne aussi bien les véhicules de transport public que les véhicules privés de passagers et de marchandises.
En zone urbaine ou en agglomération, la vitesse maximale autorisée est de 50 km/h pour tous les véhicules. En dehors des agglomérations, la limite passe à 100 km/h pour les véhicules dont le Poids total autorisé en charge (PTAC) est inférieur ou égal à 3,5 tonnes. Toutefois, les taxis devront circuler à une vitesse maximale de 90 km/h, et les véhicules excédant 3,5 tonnes, comme les bus et autocars, devront respecter une limite de 80 km/h.
En agglomération, la vitesse maximale est limitée à 50 km/h pour les véhicules de transport de marchandises. En rase campagne, la vitesse varie de 70 km/h pour les véhicules transportant des produits inflammables à 90 km/h pour ceux pesant entre 3,5 et 12,5 tonnes.
Pour amener les usagers à respecter les limites de vitesse, il est prévue l’installation de radars fixes et mobiles. Les contrevenants s’exposent à des amendes allant de 5 000 à 10 000 FCFA, avec immobilisation immédiate du véhicule en cas d’infraction. En cas de récidive, le véhicule sera mis en fourrière et la restitution conditionnée au paiement d’une amende doublée.
Ces mesures sont en conformité avec les directives de l’UEMOA et les textes nationaux sur la sécurité routière. Elles visent à réduire les accidents de circulation et à protéger les usagers des routes.