Lomé - La circulation et le trafic illicite des armes légères de petits calibres (ALPC) deviennent dans le monde et surtout en Afrique, un phénomène récurrent dont les conséquences nuisent « gravement » au développement et à la croissance sociale, économique et politique des pays.
Mardi à Lomé, c’est le monde universitaire qui a été mobilisé à prendre partie pour la lutte contre ce phénomène, à travers une rencontre de sensibilisation sur les concepts opératoires des armes légères, afin d’inculquer aux étudiants des valeurs de paix et de sécurité.
Pour le président de la Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération, la Circulation, et le Trafic Illicite des ALPC, Ali Nadjombé, dont l’institution a organisé la rencontre, il importe d’impliquer les universités pour qu’elles contribuent dans leurs travaux scientifiques à éradiquer le phénomène.
« Nous impliquons les universités pour qu’elles mènent des recherches scientifiques, et trouvent des réponses scientifiques qui contribueront à l’éradication de ce phénomène qui constitue désormais un fléau national, régional et mondial », a-t-il indiqué.
Depuis des années, le Togo s’est inscrit à plusieurs programmes sous régionaux, afin de mutualiser les efforts pour lutter « efficacement » contre la prolifération, la circulation et le trafic illicites des ALPC au Togo.