Les Etats de la CEDEAO sont en marche pour la signature de l’Accord de partenariat économique (APE) qui doit désormais réglementer leurs relations commerciales avec les 28 de l’Union européenne. Un accord, qui pour l’instant, ne fait pas l’unanimité dans la communauté ouest africaine. C’est pout tenter de dissiper les incompréhensions et malentendus qu’un atelier a été organisé sur le sujet à l’intention des hommes des médias et de la société civile en générale ce mardi à l’hôtel Eda Oba à Lomé.
Informer les participants sur l’évolution du processus débouchant a l’APE, les difficultés et les résultats attendus étaient le but assigné à cet atelier. Pour Antoine Agbadomé, conseiller régional en politiques commerciales à la Commission de la CEDEAO, cet accord va modifier le régime commercial entre l’Afrique de l’ouest et l’Union européenne. L’Afrique de l’ouest et les Etats européens se sont entendus sur les différents aspects de cet accord et ce consensus global est soumis à l’appréciation des Etats qui sont les partis à l’accord.
Pour Agbadomé, la libéralisation n’est pas une mauvaise chose en soi mais cette la manière dont elle est conduite qui est l’important si cela n’est pas conduite de façon parfaite on peut avoir un bon accord mais cela ne nous amènera nulle part. Cet accord entrainera la libéralisation des échanges commerciales et à la suppression des tarifs douaniers. Le projet de texte de cet accord, en négociation depuis 2008, a été élaboré à partir des différents rapports conjoints établis par les deux parties au cours de la phase 1 des négociations qui portaient essentiellement sur la zone libre échange, union douanière, les secteurs de productions.
Les négociations régionales pour la configuration Afrique de l’ouest ont été lancées le 06 octobre 2013 à Cotonou. Notons qu’au moment où se déroulait cette rencontre une organisation de la société civile distribuait dans la salle un pamphlet appelant les Etats de la CEDEAO a refusé de signer les APE au nom d’une « CEDEAO pour les populations et non pour les profits de l’UE ».