C'est à la toute première évaluation d’ampleur des progrès, de lacunes, des défis et des questions émergentes dans le cadre de la Conférence historique internationale sur la population et le développement (CIPD), tenue au Caire en 1994, que vient de se livrer le Togo.
Le document présenté mardi met en exergue la réduction de la pauvreté, le renforcement des capacités des femmes et l'égalité de genre, la situation des adolescents, des jeunes et des personnes âgées, les discriminations et les inégalités sociales.
Des progrès, mais aussi des défis à relever. Le rapport montre que le programme d'action du Caire a largement contribué à des avancées tangibles. Depuis la CIPD il y a 20 ans, le Togo a vu une réduction significative de la pauvreté.
Des progrès ont aussi été observés dans le domaine de la santé maternelle et infantile, de l’éducation, dans certains domaines de la gouvernance, de l’égalité des sexes. Mais il n’en demeure pas moins que le pays est confronté à des contraintes liées à sa situation démographique marquée par un taux de croissance annuel d’environ 2,4%, un mortalité maternelle et infantile encore trop élevé et de multiples besoins non satisfaits en matière de contraception.
Pour le ministre de la Planification, Djossou Semodji, cette évaluation permet de se rendre compte du chemin parcouru et de celui qui reste à faire pour satisfaire les besoins élémentaires de la population.