Au Togo, la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a lancé le jeudi 27 février, une session de vulgarisation de deux documents stratégiques : la Vision prospective 2040 et le plan stratégique 2025-2030, baptisé « Impact 2030 ».
Cette étape togolaise s’inscrit dans le cadre d’une tournée sous-régionale qui s’étendra jusqu’au 21 mars 2025.
Les travaux de deux jours à Lomé réunissent des représentants de différents ministères, des acteurs de la société civile, du secteur privé, ainsi que des partenaires techniques et financiers.
« La Commission de l’UEMOA a élaboré le plan stratégique baptisé IMPACT 2030 », a expliqué Akou Mawussé Adetou Afidenyigba, directrice de cabinet du ministère de l’Economie et des Finances du Togo. « Ce document ambitieux définit les grandes orientations de l’Union pour les prochaines années et s’articule autour de 12 programmes structurants visant à renforcer la compétitivité des États membres, développer des filières porteuses de croissance, et stimuler les investissements et les partenariats publics-privés », a-t-elle ajouté.
Selon le Dr Paul Koffi Koffi, commissaire en charge du développement de l’Entreprise, des Mines, de l’Énergie et de l’Economie numérique, présent à Lomé, l’objectif d’« IMPACT 2030 » est de faire de la Commission une « institution agile, locomotive de l’approfondissement de l’intégration et de la transformation structurelle des économies de l’UEMOA ».
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La Vision 2040, quant à elle, aspire à faire de l’Union « un espace économique et monétaire durablement intégré, paisible et prospère, ouvert sur l’Afrique, avec une position stratégique consolidée dans le monde ».
Concrètement, le plan stratégique cible trois écosystèmes clés : le secteur agro-industriel (céréales, horticulture, oléagineux, protéines animales, produits agroforestiers) pour renforcer la souveraineté alimentaire ; les industries légères et extractives (artisanat, industries extractives, biens de consommation courante) pour soutenir l’emploi formel et les budgets publics ; et les services à valeur ajoutée (économie numérique, logistique, industries culturelles, tourisme, services environnementaux) pour stimuler l’innovation et la compétitivité.
Au total, le plan est structuré autour de cinq axes : développement d’écosystèmes de production, infrastructures économiques, développement humain, renforcement de l’intégration régionale et modernisation de la gouvernance institutionnelle.