Les élections législatives du 25 juillet derniers se sont déroulées dans le calme et dans des "conditions acceptables", selon les différentes missions d’observation électorales déployées au Togo dont celles de l’Union africaine, de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) et de la Francophonie.
Pas de violences, à part quelques incidents mineurs. Cet exploit réalisé par le Togo est à mettre à l’actif de tous es acteurs impliqués dans ce processus notamment la Force Sécurité Elections" (FOSEL/2013), chargée d’assurer la sécurité avant, pendant et après ces élections. De l’avis de plusieurs observateurs, les éléments de cette Force ont abattu un travail remarquable durant tout le processus électoral. Composée de 6.500 gendarmes, policiers et gardiens de préfectures, cette Force est dirigée par le Commissaire divisionnaire Têko Mawuli Koffi Koudouovoh, directeur de la police nationale.
"Aujourd’hui, nous pouvons dire très humblement, mais avec fierté que les élections législatives 2013, se sont déroulées dans un climat apaisés. Certes, il y a eu des incidents mineurs qui ont été rapidement gérés par nos femmes et nos hommes qui ont été déployés pour la sécurisation de ces élections", a déclaré Têko Mawuli Koffi Koudouovoh lors de rencontre de briefing des activités menées par la FOSEL.
"Je dois dire que la FOSEL a également été soutenue par l’ensemble de la population et des acteurs impliqués dans le processus électoral", a-t-il souligné.
Le ministre de la sécurité, le Colonel Yark Damehame n’a pas également manqué de saluer et d’encourager le commandant de la FOSEL, et l’ensemble de sa composante.
"Je manque de mots justes pour exprimer ma satisfaction, mes félicitations et mes encouragements au commandant de la FOSEL/2013, à ses adjoints, à tout son état major, à l’ensemble des commandants régionaux et préfectoraux et à tous les femmes et hommes qui, de jour comme de nuit, ont fait preuve de professionnalisme.
Rappelons que ces législatives ont été remportées par l’Union pour la République (UNIR, le parti au pouvoir) qui a raflé 62 des 91 sièges de députés au Parlement. Le Collectif "Sauvons le Togo" (CST / opposition) a enlevé 19 sièges, la Coalition "Arc-en-ciel (opposition) 6 sièges, l’Union des Forces de Changement (UFC/opposition) a obtenu 3 sièges et "Sursaut National" (Indépendant), 1 siège. Les députés élus ont pris fonction mardi dernier lors d’une session de "plein droit" conformément à la constitution. FIN