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Sur les traces des Nanas Benz au Togo

Publié le lundi 10 mars 2025  |  bbc.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
1ère édition de "GBEDEGBEVO": Salon du pagne qui se veut original
Lomé, le 10 mars 2018. Salle Maya de l`Hôtel Concorde, Totsi. 1ère édition de "GBEDEGBEVO": Salon du pagne qui se veut original. Pour Nadège ALITILOH, directrice de la société d’esthétique NAD BEAUTY et promotrice de l’évènement, ce salon entend valoriser les anciens motifs de pagne encore appelés GBEDEGBEVO, honorer et rendre hommage à cette catégorie de tissus, les faire découvrir à la jeune génération et surtout faire un clin d`oeil spécial aux NANA BENZ. Ce salon a été marqué par une exposition-ventes de ces anciens motifs et modèles suivie d’un défilé de mode.
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Qui connaît le Togo et son grand marché de la capitale, doit avoir une fois entendu parler de l’histoire du pagne. Ce tissu devenu incontournable dans la mode africaine dont les Neerlandais faisaient le commerce dans les villes des pays de la côte ouest-africaine pendant la période coloniale.

Ces tissus, 100 % coton, diversement colorés avec des motifs très élégants, communément appelés « wax Hollandais », ont été rapidement domptés par des femmes togolaises, les Nana Benz comme on les appelait dans le temps. Elles étaient célèbres dans le commerce de ces pagnes et avaient de renommées internationales.

« Mari capable », « l’œil de ma rivale », « l’union fait la force » ou encore « fleur de mariage » sont quelques-uns des motifs d’inspiration africaine, très prisés sur le marché du pagne. « Nous avons jusqu’aujourd’hui ces motifs avec lesquels les femmes se font des clins d’œil, surtout celles qui côtoient leurs coépouses », indique une petite-fille de Nana Benz interrogé par BBC Afrique.

Ces femmes, généralement riches et nanties, se sont délectées un âge d’or au Togo, avant de connaître une sorte de déclin. Ceci est principalement dû à la prolifération des pagnes wax nigerian et chinois sur le marché de l’Afrique de l’Ouest. Elles ont laissé progressivement place à une autre génération qui, il faut le dire, tente tant bien que mal de perpétuer l’héritage.
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