Près d’un quart de siècle après l’avènement de la démocratie pluraliste au Togo, il apparaît que la presse privée togolaise, en dépit des efforts multiformes qui ont été déployés, n’a pas réussi, pour diverses raisons, à se professionnaliser suffisamment. Constat dressé mardi par le gouvernement lors du conseil des ministres qui a annoncé l’organisation d’états-généraux de la presse entre mai et juin de cette année.
Ce rendez-vous des professionnels des médias aura justement pour thème ‘le pari de la professionnalisation’.
Un dialogue direct permettra d’examiner de façon lucide la situation.
L’objectif est de voir finalement émerger une presse de qualité susceptible d’accompagner et de contribuer à la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit.
Il y a encore du chemin à faire.
De très nombreux journaux sont publiés au Togo : quotidiens, hebdos, magazines. Il s’agit généralement d’une presse d’opinion et non d’information. De surcroît, l’absence de déontologie conduit à des dérives fâcheuses.