Lomé- La journée internationale des droits de la femme (8 mars) a été célébrée en différé, le mercredi 12 mars à Lomé, par les femmes et filles du Réseau des comités des femmes travailleuses du Togo (RECOFET).
Placée sous le thème: « Droits, égalité et autonomisation pour toutes les femmes et filles travailleuses », cette journée a connu la participation des représentantes des différents comités de femmes composant le RECOFET. Cette journée avait comme objectif pour les femmes syndicalistes, d’échanger sur la défense de leurs droits, pour leur autonomisation et la lutte pour l’égalité entre hommes-femmes.
Les femmes participantes ont suivi une communication portant sur le thème de la journée, présentée par la coordinatrice nationale de la Synergie des travailleurs du Togo (STT), Mme Nadou Lawson. Celle-ci a orienté sa communication sur le rôle de la femme, en tant que mère de famille, femme au foyer et éducatrice, tout en interpellant les femmes de savoir ce qu’elles cherchent dans cette lutte pour leur autonomisation. La communicatrice a exhorté ses consœurs à éviter le gain facile, à préserver l’image et la dignité de la femme quelques soit les difficultés.
La représentante de la ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Mme Kododji-Traoré Chérilatou a relevé les différentes initiatives par le gouvernement pour rendre autonomes les femmes. Elle a noté ainsi, entre autres, du fonds national de la finance inclusive (FNFI) et ses produits (AJSEF, AGRISEF, PS, PAS, APSEF, N’kodédé, KIFFE) ; le projet d’autonomisation des femmes rurales au Togo (PAFERT) ; le projet d’appui à l’inclusion financière des femmes vulnérables (PAIFFV) et le mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA). Elle a évoqué également le programme de formation des femmes des marchés du Togo en leadership et gestion des microentreprises ; et l’octroi de quotas de 25% aux femmes chefs d’entreprise dans la passation des marchés.
Mme Kododji-Traoré a mentionné que la présente rencontre, est une importante étape dans la réflexion sur l’autonomisation et la place de la femme dans tous domaines et secteurs d’activités. Elle a invité ses consœurs à une bonne compréhension du thème à débattre et à relayer le message dans les différentes centrales syndicales.
La rencontre s’est déroulée en présence du porte-parole des centrales syndicales, Emmanuel Agbenou et de la présidente de RECOFET, Mme Kodjo Adjowa Rosaline. Les deux responsables ont élevé leurs voix vers les employeurs pour que les droits des femmes soient respectés dans les secteurs de l’économie informelle, dans la zone franche, et les travailleuses domestiques.
Le RECOFET est composé de 7 comités des femmes des centrales syndicales.