En exil « forcé » depuis plus 2 ans, le Président de l’UFDG a fustigé le « recul » de certaines institutions internationales face au respect des valeurs démocratiques en Afrique. Selon Cellou Dalein Diallo, ces différentes institutions se sont désintéressées des acquis démocratiques, facilitant ainsi aux régimes militaires de s’éterniser au pouvoir dans la sous-région, notamment en Guinée.
Alors qu’il recevait à Dakar Mme Alexandra Heldt, Directrice Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, accompagnée de son adjoint, M. Daouda Seck, ce lundi 28 avril 2025, l’ancien Premier ministre guinéen a déploré « l’incapacité » des institutions internationales à respecter leurs engagements relatifs au respect des chronogrammes de la transition.
« Nos échanges ont porté sur le recul de la démocratie, des libertés et de l’État de droit dans la sous-région ouest-africaine. Nous avons constaté une parfaite convergence de vues sur les causes de ce recul déplorable. Il convient de souligner, à cet égard, l’incapacité des organisations régionales et internationales à faire respecter leurs propres engagements : la CEDEAO et son Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance, l’Union africaine avec la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, ainsi que l’Organisation internationale de la Francophonie avec la Déclaration de Bamako. Ces crises d’autorité, combinées au désintérêt croissant de l’Occident pour la défense des valeurs de démocratie et de liberté, ont fortement contribué à la prolifération des coups d’État et au recul de l’État de droit dans l’espace CEDEAO.... suite de l'article sur Autre presse