Me Zeus Ajavon, avocat au Barreau du Togo admis parmi les avocats de la prestigieuse Cour pénale internationale (Cpi), le cauchemar des dictateurs « nègres ». L’information a été révélée depuis la fin de semaine dernière. Voilà de ces nouvelles qui devraient faire la fierté
des Togolais qu’un compatriote (de plus) connaisse une telle promotion. Mais elle ne devrait pas réjouir tout le monde, surtout du côté du pouvoir Faure Gnassingbé.
Simple geste, mais grande portée, devrait-on résumer. Une nouvelle occultée par les caisses de résonance du pouvoir.
Une telle annonce devrait faire la fierté de tous les Togolais, disions-nous, d’autant plus que n’est pas admis parmi les avocats de la Cour pénale internationale (Cpi) qui veut. C’est simplement la reconnaissance mondiale des compétences et des qualités intrinsèques de l’avocat togolais, n’en déplaise à un JMP (Journaliste en mission pour le pouvoir) qui l’a peint comme un vaurien – suivez les regards. Zeus Ajavon vient ainsi s’ajouter à son confrère et
compatriote, Jil-Benoît Afangbédji qui l’a précédé quelques mois plus tôt dans cette cour.
Avec ces bonnes nouvelles, ces deux avocats élèvent simplement le Togo et devraient mériter tous les honneurs. Mais comme dans le cas de Me Jil-Benoît Afangbédji, la nouvelle de l’admission de Me Zeus Ajavon a été savamment occultée par les caisses de résonance du pouvoir ; alors que de pareilles informations de promotion d’autres compatriotes dont des juges proches du pouvoir dans les instances internationales ont été bien rapportées.
C’est le contraire qui devait étonner, car il s’agit là des opposants au pouvoir en place. La portée de l’admission de Zeus Ajavon à la CPI Des avocats admis sur la liste des conseils de la Cpi, ce n’est pas un événement dans certains pays qui en comptent peut-être des dizaines. Mais s’agissant du Togo, c’en est un que d’enregistrer des compatriotes parmi les avocats de cette prestigieuse (sic) cour qui poursuit les gens pour crimes de guerre,
crimes contre l’humanité, torture et autres. Et Zeus Ajavon, le dernier admis n’est pas qu’un avocat.