Togo - Les portes des assises de la diaspora, rencontre visant à mobiliser les togolais vivant à l’étranger sont ouvertes le 27 Mars 2014 dans la capitale togolaise et ce jusqu’au 28 Mars.
C’est le Premier ministre, Arthème Ahoomey-Zunu qui a ouvert les travaux de cet important cadre d’échanges et de réflexion entre les togolais pour parler de synergie des compétences. Plusieurs membres du gouvernement ont pris part à la cérémonie d’ouverture des travaux. Parmi eux, Mme Légzim Balouki, du commerce et de la promotion du secteur privé.
Les assises avec la diaspora à Lomé, l’étape finale, intervient après celles tenues le 8 mars dernier en France pour la zone Europe et celles tenues 15 Mars 204 à Montréal pour la zone Amérique du Nord.
Gilbert Bawara, de l’administration territoriale, chargé des collectivités locales représente son homologue des affaires étrangères, Robert Dussey à la cérémonie. Serge N’guessan, représentant de la Banque Africaine de Développement (BAD) l’un des soutiens du programme participe aussi à la réunion.
Placée sous le haut patronage du Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, l’assise est organisée par le ministère des affaires étrangères et de la Coopération. Les assises nationales sur la mobilisation des compétences de la diaspora visent avant tout, le renforcement des capacités au Togo. Aucun secteur n’est épargné. La mobilisation des togolais de la diaspora est l’œuvre du Programme de l’Unité de gestion du programme Diaspora, mise sur pied par le chef de l’état afin de prendre en compte les préoccupations des gens de la diaspora pour la construction du Togo gouvernement pour la mobilisation autour de l’initiative par les togolais de la diaspora.
Ouvrant les travaux, MArthème Ahoomey-Zun a exprimé la joie du gouvernement à cause de la forte mobilisation des uns et des autres dans l’intérêt supérieur de la nation.
Loin de faire une distinction entre les togolais, M.Ahoomey-Zunu estime que, ce qui important pour le gouvernemen, c’est que tous les togolais apportent leur contribution à l’édifice national.
« Il est important que cette population aussi dynamique Participe exactement à l’œuvre de reconstruction que nous avons engagé, à l’œuvre de réconciliation. Nous nous avons à l’idée que la diaspora joue entièrement son rôle, qu’elle porte sa part. Il n’y a pas de togolais de l’extérieur ni de l’intérieur et d’autres togolais qui participent à la construction de leur pays, voilà l’objectif que nous avons », a déclaré M.Ahoomey-Zunu.
Au cours des assises, d’importants sujets touchant la diaspora sera à l’ordre du jour et qui touchent les attentes des expatriés togolais: des opportunités d’emploi, d’investissement et de marché au Togo; des mesures incitatives fiscales et douanières à accorder à la diaspora en matière d’investissements privé et social au Togo; de la problématique du retour/visite au pays de la diaspora à savoir des formalités aux ports d’entrée du Togo; des structures de gestion de la diaspora togolaise : les faitières d’associations diasporiques, l’Agence nationale des Togolais de l’extérieur (ANTE), et le fonds d’investissement des Togolais de l’extérieur etc.
La rencontre de Lomé, regroupe environ 400 participants. Ils sont venus du Tchad, du Sénégal, du Mali, du Niger, de la République Centrafricaine, de la Libye, de la RDC, du Congo Brazzaville et on estime leur effectif à environ 200 personnes.
Antoine Kossi M.Gbekobu, coordonnateur de l’Unité de gestion du programme Diaspora s’est réjoui de son côté de la participation des togolais aux assises. Selon lui, la diaspora togolaise apporte beaucoup au pays et sa participation est multiforme en matière de développement du pays dans divers domaines : santé, éducation etc.
« Chers compatriotes, en référence de notre hymne national, togolais viens, bâtissons la cité, nous avons dit, diaspora togolaise, viens, bâtissons la cité », a lancé aux participants M.Gbekobu.
Selon les chiffres, environ 2 millions de Togolais vivent hors du territoire national et leur envoi a un impact, voire des avantages socio-économiques sur le pays. Les 2/3 de ces togolais vivent en Afrique; et les 2/3 des fonds transférés proviennent de l’Occident.
Les études de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), révèlent une forte progression des transferts de 2000 à 2010. Les fonds transférés par la diaspora sont passés en 10 ans de 1% à 10% du PIB.