Après les élections législatives et la sortie de la Cour constitutionnelle du Togo qui a confirmé les résultats de la Commission Electorale Nationale Indépendant (CENI) qui donne large victoire de l’Union pour la République sur l’opposition, puis la rentrée parlementaire, place donc à une probable démission du chef de gouvernement Ahoomey-Zunu
En attendant cette démission, les supputations vont train. Au niveau de la presse, la démission du Premier Ministre Ahoomey-Zunu n’est plus qu’une question d’heure. Sera-t-il reconduit ? Qui sera le prochain chef du gouvernement à l’issue de l’écrasante victoire du parti au pouvoir ? Les noms circulent et la presse mise sur des individus comme Mme Victoire Tomégah-Dogbé du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes. Ou encore, de Sémondji Djossou de la planification et de l’aménagement du territoire. Mais si ces personnes sont considérées comme étant proche du pouvoir, d’autres vont encore loin en lorgnant la piste de Arc-en-ciel. Aujourd’hui, cette dernière piste est à écarter du moins pour le moment, puisque, le président du MCD, Me Tchassona Traoré a clarifié tout.
La question à lui posée est de savoir si le chef de l’Etat a fait un pas vers la coalition dans le cadre de la formation du prochain gouvernement. La réponse est non, selon Me Tchassona.
« Tout ceci relève de l’ordre de la rumeur, mais malheureusement au Togo c’est la rumeur qui prend toujours le pas sur la vérité », a ironisé le président du MCD, membre de la coalition
Et de poursuivre : « Jusqu’à ce jour il n’y a pas eu une demande formelle du pouvoir à l’égard de la Coalition Arc-en-ciel pour demander une quelconque participation dans un gouvernement d’ouverture ou d’union nationale ».
« (…) Le plus important pour les populations aujourd’hui c’est comment régler les graves problèmes que connaît le pays sur le plan constitutionnel et institutionnel. (…). La tâche à laquelle la Coalition Arc-en-ciel veut s’atteler est d’arriver à mettre en place avec l’aide des partenaires en développement, un cadre qui permette de régler définitivement le reliquat des points inscrits à l’APG dans un souci de sursaut national et surtout avec le souci de ne plus parler que des problèmes politiques au Togo, mais aussi de s’attaquer aux problèmes économiques et de développement », a souligné Me Tchassona.
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