Le 15 mars dernier, l’adjudant-Chef Laré Dalco, commandant de la Brigade de gendarmerie de la ville Bassar, avait été tué dans ce qui avait été présenté comme une fusillade avec des trafiquants de carburant.
Or, les conclusions de la commission d’enquête gouvernementale rendues publiques vendredi livrent une tout autre version.
Il n’y a pas eu d’accrochage armé entre des gendarmes et des trafiquants au demeurant non armés.
Laré Dalco a en fait été tué par erreur par le lieutenant Palou Pèhèzi qui entendant des coups de feu croyait avoir affaire à des braqueurs. Quant aux 3 civils tués, ils ont été victimes de la même bavure.
Ce drame est exclusivement imputable au lieutenant Palou Pèhèzi, souligne le rapport officiel.
‘Il n’y a pas eu d’accrochage avec des trafiquants. Il y a eu des tirs entre deux éléments de la gendarmerie suite à une indélicatesse du lieutenant qui ont ensuit fait des victimes. Ce n’est évidemment pas normal. Le lieutenant à fait croire à tout le monde qu’il y avait eu accrochage. C’est un fait malheureux’, déclaré Yark Damehame, le ministre de la Sécurité.
Il a indiqué que des sanctions exemplaires seraient demandées contre le lieutenant Palou Pèhèzi, pour faute professionnelle lourde et homicide.
Dès lundi, l’officier sera présenté au Parquet de Kara.