"Directive N° 001/2013/C.S.M. sur l’Ethique et la Déontologie du Magistrat". C’est le nom donné à la nouvelle Charte d’éthique et de déontologie qui sera finalement l’outil par lequel, le conseil supérieur de la magistrature peut avoir des informations nécessaires. Le conseil supérieur de la magistrature est chargée de gérer la carrière des magistrats, leur discipline.
La nouvelle charte officiellement lancée, est un document de 11 pages. Il a été adoptée le 22 novembre 2013 et est composée de 29 articles regroupés en cinq (5) Titres. Son lancement a regroupé plusieurs acteurs impliqués dans la justice.
C’est le ministre de la justice, Koffi Esaw qui a présidé les travaux du lancement. M.Esaw a saisi l’occasion, pour lancer un appel aux acteurs de la justice afin d’œuvrer pour mettre fin aux aptitudes rétrogrades, réfractaires de certains magistrats.
"Mon devoir en tant que Garde des Sceaux, Ministre de la Justice est de contribuer à la mise en œuvre de cette directive en n’évitant pas d’administrer devant l’organe de disciplines afin de décourager désormais des attitudes rétrogrades de certains magistrats réfractaires aux changements", a lancé jeudi dernier, Esaw Koffi, Garde des Sceaux, ministre de la Justice Chargé des Relations avec des institutions de la République.
Selon M.Esaw, pour une justice efficace et efficiente, il faut que cela s’accommode à la bonne moralité de ces acteurs, car rien ne sert de prononcer inutilement la phrase suivante : « Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions , de les exercer en toute impartialité, de garder religieusement le secret des délibérations et de me conduire, en tout comme un digne et loyal magistrat ».
En tout cas, le président du conseil de la magistrature suprême a réitéré l’engagement de son institution et promet que le conseil va jouer le rôle qui lui est dévolu, ceci, avec un sens d’écoute, de responsabilité ferme afin de permettre une justice indépendante et impartiale mais aussi de morale pour les justiciables.