En Côte d’Ivoire, plusieurs chefs d’Etats sont réunis à Yamoussoukro à l'occasion du 44e sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, la Cédéao. Un sommet qui a débuté par un appel à la Communauté internationale pour lutter contre le virus Ebola.
C’est par un communiqué envoyé à la presse ce vendredi que le Conseil de médiation et de sécurité de la Cédéao a lancé un appel à la communauté internationale. Un appel pour solliciter de l'aide afin de faire face à l’épidémie d'Ebola, qui touche particulièrement la Guinée. Pour lutter contre l'éventuelle propagation du virus de la fièvre hémorragique dans la plupart des pays membres, le Conseil de médiation et de sécurité estime que le combat contre ce « fléau » doit être régional.
Les chefs d'Etat n’ont pas abordé directement la question de l’épidémie d’Ebola lors des premières rencontres, malgré la présence du président guinéen, Alpha Condé, dont le pays est le plus touché. A ce jour, en plus de la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone sont aussi concernés par cette épidémie avec des cas suspects recensés.
Qui pour remplacer Ouattara ?
Autre dossier important de ce sommet : la succession du président ivoirien à la tête de l’organisation. Alassane Ouattara n'a pas souhaité exercer un troisième mandat consécutif, alors que certains parmi ses 14 homologues le lui avaient demandé.
Trois noms circulent pour lui succéder : la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf, le Ghanéen John Mahama Dramani et le Sénégalais Macky Sall. Ce dernier est néanmoins désavantagé par la règle de l'alternance entre francophones et anglophones. La préférence des dirigeants ouest-africains serait de nommer Ellen Johnson Sirleaf, mais ils pourraient nommer John Mahama Dramani, pour des questions logistiques. Le Liberia dispose en effet de peu de moyens pour assurer l'organisation des sommets de la Cédéao dans de bonnes conditions.