CEDEAO, ADO passe le relais au Ghanéen John Dramani

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Publié le dimanche 30 mars 2014 | Afrique Actualite

© aLome.com par Atapointe
Le président John Dramani Mahama élu à la tête de la CEDEAO
Samedi 29 mars 2014. Yamoussoukro (Côte d`Ivoire). Le président ghanéen John Dramani Mahama succède au président ivoirien Alassane Ouattara a la tête de la CEDEAO

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Le 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro dans la capitale politique ivoirienne s’est achevé ce samedi avec l’élection de John Dramani Mahama pour un mandat d’un an.

«Je suis très heureux de vous dire qu'hier, mes pairs ont décidé de porter à la tête de la conférence des chefs d'États et de gouvernement de la CEDEAO, mon frère et ami John Dramani Mahama, président de la République du Ghana», a déclaré Alassane Ouattara lors de son discours de clôture ce samedi à Yamoussoukro.

C'est donc à l'unanimité des 14 chefs d'Etat présents, à l'exception du Togolais Faure Gnassigbé qui n'a pas pu effectuer le déplacement, que le président Ghanéen 55 ans a été élu nouveau président de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernements de la Communauté Économique du Développement des États de l'Afrique de l'Ouest CEDEAO. Il succède à l'ivoirien Alassane Ouattara qui aura fait deux mandats à la tête de l'organisation ouest-africaine.

Si le bilan d'Alassane Ouattara est jugé satisfaisant par ses pairs, beaucoup de défis restent cependant a relever annonce le président sortant.

Dans son allocution d'ouverture, le président ivoirien dévoilait déjà les chantiers auxquels devrait s'attaquer son successeur. « Notre marche vers plus d'intégration et de solidarité reste encore tributaire de la situation sécuritaire dans le vaste ensemble sahélo-saharien et de la réponse que nous apporterons aux menaces qui le traversent, » a-t-il indiqué.

Sur la question, Alassane Ouattara invitait ses pairs à une ''mutualisation des moyens'' pour venir à bout du ''terrorisme, de la piraterie maritime, la cybercriminalité, le trafic de drogue et la prolifération des armes légères et de petits calibres.''

« L'activisme de Boko-Haram et ses destructions nous imposent une vigilance et une solidarité plus accrues face à cette menace qui risque de compromettre nos efforts de développement, » a-t-il argumenté.

Alassane Ouattara semble avoir été bien compris par son successeur à la présidence en exercice de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernements de la CEDEAO. Celui-ci a aussitôt inscrit dans les trois axes majeurs qui guideront son action à la tête de l'organisation pendant son mandat, les questions de la paix et la sécurité dans la sous-région.

M. Dramani entend également relever le défi de la lutte contre le chômage des jeunes et la réhabilitation ainsi que le développement des infrastructures économiques dans la sous-région.

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