La volonté de connaître et d’appliquer les valeurs de paix de sécurité et de développement, valeurs « nécessaires » pour une cohabitation « pacifique » entre les transhumants peuhls et les peuples des territoires qu’ils traversent, a réuni les peuhls issus de plusieurs pays de la sous-région ouest-africaines, pour trouver des solutions aux fréquents crises qui les opposent.
Organisé par l’association Tabital Kulaku international, cette rencontre se veut un cadre d’échange pour fraterniser et renforcer les liens de cohabitation entre les peuhls et les populations rurales, afin de discuter sur les préoccupations et les défis de développement qui entravent le phénomène de la transhumance.
Pour le porte-parole de la section togolaise de l’association Tabital Kulaku Sambou Bari Moussa, il est impérieux de leur donner des « explications claires » sur comment ils doivent se comporter envers les populations locales, pour éviter tout conflit.
« Sans les valeurs de paix et de développement, nous ne pouvons rien faire. Et il faut que l’apprentissage de ces valeurs aillent au-delà de nos villages pour éradiquer la violence au sein de nos populations » a-t-il souligné tout en précisant que les personnes formées doivent faire répercuter ces informations dans leur localité respectives.
Cet optimisme est partagé par le président de la commission pastoralisme et gestion des conflits Issa Diallo, qui estime pour sa part que cette rencontre permettra d’éduquer les responsables des localités empruntées par les transhumants, à de meilleurs comportements de paix.
Sont présent à cette rencontre, des peuhls venus du Ghana, du Burkina Faso, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Nigéria et du Togo.
Pour rappel, plusieurs localités du Togo ont récemment connu des affrontements entre peuhls et populations locales, occasionnant des morts, des blessés et de nombreux dégâts matériels.