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Ces gangstérismes d’Etat qui coûtent les yeux de la tête au contribuable togolais
Publié le lundi 31 mars 2014  |  Fabbikouassi blog's


© Autre presse par DR
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Pour des histoires rocambolesques et souvent à dormir debout, les finances publiques sont abondamment sollicitées pour dédommager des citoyens et autres personnes dont l’état togolais a allègrement violé les droits. De plus, des avocats commis par la minorité dirigeante et qui perdent ces procès pour avoir défendu des aberrations au nom du Togo sont aussi payés à prix d’or toujours au dos du pauvre citoyen. Des gangstérismes judiciaires qui coûtent des milliards aux pauvres contribuables alors que le pays de Faure Gnassingbé fait face à des défis majeurs dans les domaines de la santé, de l’éducation, d’infrastructures, de l’environnement, de l’assainissement et autres.


240 millions pour les neuf députés révoqués du parlement juste pour assouvir le désir de vengeance de « pépé » Gilchrist Olympio rentré en froid avec ses anciens lieutenants. Tous les moyens étaient bons pour anéantir Jean Pierre Fabre et amis. Au cœur de ce montage inouï, Abass Bonfoh l’ancien président de l’assemblée nationale, celui la même qui n’a pas vu de mort en 2005 malgré les rapports qui attestent de l’accession sanglante au trône de Faure Gnassingbé ; Aboudou Assouma, l’éternel président de la cour constitutionnelle qui proclame des résultats frauduleux à la faveur du seul et unique candidat pour le règne de la pensée unique.
Malgré la constitution du pays qui dispose noir sur blanc que « le mandat impératif est nul », comme de vrais « hooligans politiques », ils sont passés outre et renvoyer de l’assemblée des députés de la nation. Il a fallu que la cour de la CEDEAO saisie à cet effet, leur fasse un petit cours élémentaire de droit pour leur rappeler que les députés n’ont jamais démissionné de leur fonction. Cette « voyoucratie » coûte près de 240 millions à l’état togolais. Il se susurre que pour couronner la bêtise, les avocats commis sur ce honteux dossier qui devraient en avoir honte après avoir perdu lamentablement le procès devant la juridiction communautaire, empochent contre tout bon sens presque un milliard de francs CFA. La politique de la promotion de la médiocrité et de la bêtise.


Vient ensuite l’affaire d’escroquerie internationale où le richissime homme d’affaires togolais Bertin Agba est torturé au cours de sa détention dans le Guantanamo national, l’agence nationale de renseignements. Les togolais se souviennent de l’image d’un homme menotté sur son lit d’hôpital qui a ému toute bonne conscience et qui a fait le buzz sur la toile.



Monsieur Bertin Agba s’est aussi référé à la cour de la CEDEAO au regard des contorsions politico juridiques dont les magistrats togolais ont fait montre dans ce dossier qui n’a toujours pas connu son épilogue au regard des misères qui sont faites à l’ancien ministre Pascal Bodjona, principalement visé dans ce dossier selon le français Loic le Floch Prigent. La cour de la CEDEAO une seconde fois condamne le Togo à payer huit millions de FCFA en guise de réparation et dommage moral à monsieur Agba. « Il s’agit manifestement d’une violation de liberté », a réitéré la cour dans son arrêt. Il faut rappeler que sur le même dossier le conseil des nations unies en novembre 2012 au cours de sa 65ème session a condamné la pratique de la torture au Togo.
532 millions c’est ce qu’à couté l’autre banditisme d’état, le simulacre de procès dans le ténébreux dossier de complot contre l’état togolais avec son lot de tortures. La encore la cour de la CEDEAO a relevé les tares des magistrats togolais en déclarant ce procès inéquitable et ordonné la cessation des violations sur les prévenus. Selon certaines indiscrétions les avocats du régime togolais auraient empoché le milliard de FCFA.

Toujours dans les annales des honteuses condamnations figure, l’autre dossier, état togolais contre le groupe GDF Suez France. En septembre 2010, le Centre International de Règlement des Différends relatifs à l’Investissement (CIRDI) a condamné l’Etat togolais à payer la somme de 60 millions d’euros, soit près de 40 milliards de francs CFA à Gaz de France et Suez (GDF-Suez), selon le journal, la lettre du continent. Une rocambolesque affaire dont monsieur Loïc le Floch Prigent qui a gouté quelques mois aux recettes de la dictature dans les geôles de la gendarmerie togolaise, dans l’affaire dite d’escroquerie internationale y est revenu en détail dans son livre « le mouton noir ».

Sans oublier que le dossier sur l’exploitation du pétrole qui fait grincer des dents à la société italienne ENI qui estime être lésée risque de connaître des suites judiciaires comme le soutiennent certaines sources. La encore l’Etat hors la loi du Togo risque de s’en sortir avec une addition des plus salées toujours au dos du pauvre contribuable.
Sans oublier que d’autres dossiers peuvent surgir à tout moment.


Une situation scandaleuse dans un pays ou tout est prioritaire. Avec 50 ans de gestion calamiteuse de père en fils où seule une minorité vit chichement, Faure Gnassingbé et sa bande n’ont trouvé mieux que d’ériger le gangstérisme d’état en mode. L’éducation reste un parent pauvre de cette médiocre politique de même que la santé, l’agriculture, l’environnement, l’assainissement et tout le reste.
Les togolais qui savent que les juridictions togolaises fonctionnent comme dans une mafia peuvent dorénavant se plaindre à la cour de justice de la CEDEAO ou ailleurs pour se voir rendre justice et être rétablis dans leurs droits.
Faure Gnassingbé devrait s’inspirer de Peter F. Drucker qu’on surnomme le gourou américain du management qui dit : « gérer, consiste à bien faire les choses ; diriger, c’est faire les bonnes choses ».



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