Togo - La grande ampleur qu’a prise le phénomène du chômage au Togo, et auprès de la jeunesse en particulier, a conduit le gouvernement à initier des programmes d’appui à ces jeunes, notamment à travers le Fonds d’ Appui à l’Insertion Economique des Jeunes (FAIEJ), qui œuvre pour la promotion de l’entreprenariat et de l’auto-emploi.
Lundi à Notsè (90 km au nord de Lomé), 500 jeunes diplômés sans emplois ont reçu leur attestation de fin de formation sur la technique de création et de gestion des micros entreprises, formation qui leur a donné les outils nécessaires pour créer, gérer et assurer la réussite de leurs entreprises, afin que « les frontières du chômage et de la pauvreté soient repoussées ».
En lieu et place de sa collègue du Développement à la Base, de l’Artisanat et de l’Emploi des Jeunes, la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Action Sociale et de l’Alphabétisation, Dédé Ekoué Ahouéfa a salué cette initiative qui selon elle, va développer chez la jeunesse « la culture entrepreneuriale, la rendre capable de créer des emplois, et de participer par ce moyen au développement de leur pays.
Cette jeunesse, a-t-elle poursuivi, est au centre de la politique de développement du gouvernement, qui « multiplie les actions » afin de donner à cette jeunesse les moyens pour participer « activement » à la croissance et au développement socioéconomique du Togo.
Après avoir insisté sur l’intérêt de l’auto-emploi dans la réduction de la pauvreté, la directrice du FAIEJ, Gbadamassi Sahouda, a réitéré l’engagement de son institution à appuyer les initiatives entrepreneuriales des jeunes, pour promouvoir leur autonomie financière.
« Les défis sont énormes sur le chemin que vous empruntez. Je vous invite donc à vous armer de dynamisme, d’audace, de courage et d’abnégation pour réussir sur ce chemin que vous avez choisi », a-t-elle ajouté à l’endroit des jeunes formés.
Les nouveaux formés à cette session, devront soumettre à validation, leurs plans d’affaires en vue d’obtenir de la part du FAIEJ ou d’autres institutions internationales, les financements nécessaires pour la mise en place et le développement de leurs activités.
D’autres jeunes déjà bénéficiaires des financements du FAIEJ ont aussi bénéficié de renforcement de capacité en gestion managériale, pour améliorer et pérenniser l’initiative de leur entreprise.
Dans sa volonté d’aider encore plus la jeunesse togolaise, le FAIEJ compte former d’ici la fin de l’année plus de 4000 jeunes, et entend financer environ 1500 projets.
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