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Violences gratuites, terreur, traitements inhumains et cruels autour du domicile de la mère de Faure
Publié le mardi 1 avril 2014  |  Le Correcteur




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Togo - Une jeune fille sauvagement tabassée et molestée pour avoir demandé à un garde militaire de déplacer sa moto


De Eyadèma à son enfant, le Togo apparaît comme un Etat policier. Des traitements inhumains et dégradants, des bavures policières ou militaires ont toujours cours au Togo à ce 21ème sicèle avancé. En témoigne les images choquantes du présumé voleur tabassé et violenté par des gendarmes le samedi 15 mars dernier au quartier Totsi-Adidoadin à Lomé.
C’est dans cette même ambiance d’exaction et de violences gratuites que certains militaires qui assurent la garde de la mère du chef de l’Etat Faure Gnassingbé ont sauvagement battu une jeune fille, cohabitante. Pour ces militaires, quand on habite un quartier « compliqué », on doit faire attention. On se demande même pourquoi ce sont les militaires qui font la garde à la mère de Faure Gnassingbé à la place des policiers et gendarmes ?

La jeune fille a été violemment agressée devant sa propre porte dans une maison à location dans le quatier Tokoin-Dodomé à Lomé, par les gardes de la mère de Faure Gnassingbé, selon une source proche de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) qui a été saisie de l’affaire.

Selon nos informations, les évènements se sont passés le mardi 26 mars dernier dans la matinée où les gardes conduits par un surnommé « Kpéssé » étaient rentrés dans la maison rouant la jeune fille de violents coups à l’aide d’un gourdin occasionnant des blessures atroces à la jambe et au bras, au vu et au su des voisins et riverains qui ont impuissamment assisté à la scène.

Son tort, c’est d’avoir demandé à ces agents de dégager leurs motos qu’ils ont garées à la devanture de la maison dans laquelle habite la jeune fille afin qu’elle puisse balayer les lieux, une maison voisine de celle de la mère de Faure Gnassingbé.
Selon les mêmes sources, ces agents se disent libres de garer leurs engins n’importe où dans le quartier qu’ils ont décrété comme étant « un quartier compliqué ».
Les mêmes sources renseignent qu’une autre femme a été brutalisée le même jour par ces mêmes gardes pour avoir brûlé certains objets devant sa maison. De même, de nombreuses autres personnes seraient également menacées. Actuellement, c’est la peur généralisée dans le quartier. Les habitants sont terrorisés et ne se sentent plus en sécurité dans leurs propres maisons.

La LTDH est également au courant de l’affaire et aurait saisi le Service de Recherche et d’Investigation (SRI) dont les enquêtes sont en cours. Par ailleurs, la jeune fille abandonnée à elle-même est toujours souffrante parce que n’ayant pas de moyens pour se faire soigner.
C’est tout de même curieux, ces agissements venant de la part des agents sensés protéger les citoyens.

Pourquoi les militaires connus pour leurs violences aveugles soient requis pour la garde de Mme Sabine Mensah ? Si Faure estime que les policiers et gendarmes ne peuvent pas assurer la sécurité de sa mère, il ferait mieux de l’amener au camp pour laisser les gens tranquilles.

Arnoux Akakpo G.

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