Togo - Après trois mois d’intersession parlementaire, les députés de la 5ème législature se sont réunis ce mardi à Lomé dans le cadre de la 1ère session ordinaire de l’assemblée nationale, avec pour objectif de travailler « ensemble, malgré leurs différents courants d’opinions politiques », pour atteindre les réformes politiques et conduire les populations togolaises vers « les lendemains de prospérité et de bonheur partagés ».
Placé sous le thème « préserver la paix sociale pour garantir le progrès et la liberté pour tous », cette rentrée parlementaire a connu la présence du premier ministre, Séléagodji Ahoomey-Zunu, ainsi que celle du président de l’Assemblée Nationale ivoirienne, Guillaume Soro.
Conscient que le sujet des réformes constitutionnelles et institutionnelles est une priorité de l’heure, pour l’enracinement de la démocratie, le président de l’Assemblée Nationale togolaise, Dama Dramani, a invité les députés à s’investir et à jouer leur partition « dans les limites des prérogatives constitutionnelles, pour l’édification d’une société plus apaisée et plus tolérante ».
« Les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévus par l’Accord Politique et Global (APG) seront certainement l’un des grands sujets d’intérêt national dont nous aurons à débattre. Il me paraît donc indispensable d’inviter les uns et les autres à avoir une vision plutôt républicaine des fonctions de base du parlement », a-t-il déclaré à l’endroit de ces collègues députés.
Au-delà des députés, celui-ci estime que c’est l’ensemble de la communauté nationale, les acteurs politiques et ceux de la société civile qui doivent faire preuve de « patriotisme » pour que tous les « fils et filles » du Togo poursuivent le chemin vers « un avenir radieux ».
« L’hôte d’honneur » Guillaume Soro, s’est pour sa part réjoui de la qualité de la relation qui relie son pays et le Togo, tout en soulignant que le parlement a la charge de « préparer l’émergence de la démocratie en développant dans tous les domaines de compétences une culture de bonne gouvernance.
Il a par ailleurs rappelé le point commun entre la devise togolaise et ivoirienne qu’est « le travail ». Ce qui prouve selon lui que les deux peuples aiment le travail et grâce à cette vertu, « leur démocratie arrivera à bon port ».
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