Togo - Guillaume Soro propose la signature d’un accord interparlementaire et la constitution d’un groupe d’observateurs électoraux entre les assemblées nationales togolaise et ivoirienne pour l’observation des élections dans les deux pays.
C’est à l’occasion de l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée Nationale togolaise mardi dernier à Lomé.
« L’exemplarité de notre coopération est et doit être surtout le fait de nos institutions parlementaires. Même si d’aucuns se plairont à me faire le reproche de dépasser précisément le champ de compétence qui est le nôtre en tant que défenseurs du peuple et du temple de la loi que nous sommes au sein de nos assemblées respectives, j’irai plus loin dis-je, en proposant de signer un accord interparlementaire bilatérale et de constituer un groupe d’observateurs électoraux qui interviendront alternativement dans chacun de nos pays en qualité d’observateurs et de contrôleurs de la transparence, de la cohérence et de la pertinence de l’organisation électorale qui a été mise en place à l’occasion de chaque consultation », a-t-il déclaré.
Pour contrecarrer les éventuels « reproches », notamment sur la fonction du député et sur « le rôle des observateurs électoraux formés en cette pratique et reconnus comme tels par la communauté internationale », M. Soro pense que les Africians doivent prendre leur destinée en « main » .
« Je pense qu’il est temps que nous prenions pleinement notre destinée en main et que nous nous mettions en situation de devenir rapidement des experts en validation des résultats des différentes consultations ».
Cette observation des élections au Togo et en Côte d’Ivoire par les parlementaires ivoiriens et togolais, doit commencer par le contrôle les élections législatives respectives des deux pays, a-t-il proposé. « Nous apprendrons plus rapidement à balayer devant notre porte avant de nous diriger en censeurs de la démocratie », a-t-il ajouté.