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A Bruxelles, le Togo s’engage dans la lutte contre la piraterie maritime
Publié le mercredi 2 avril 2014  |  AfreePress


© Autre presse par DR
Attirer plus d’investisseurs au Togo en 2014 : l’offensive diplomatique de Robert Dussey


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Togo - Le Togo fait partie des pays africains résolument engagés dans la lutte contre la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée. Le pays s’est doté depuis 2007 d’un centre de surveillance maritime qui surveille ses eaux territoriales ainsi qu’une grande partie de la Zone Economique Exclusive (ZEE). Des stratégies qui ont permis de contenir la piraterie dans les eaux togolaises.


Réunis depuis mardi à Bruxelles autour de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, les ministres des Affaires Etrangères des pays africains et européens ont réaffirmé leur engagement à mettre un terme à la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée et dans les eaux somaliennes où, selon un rapport du Bureau international maritime (IBM), les détournements de bateaux ont considérablement baissé ces dernières années.

Au cours de cette rencontre, le chef de la diplomatie togolaise Robert Dussey a marqué l’engagement de son pays à mettre tout en œuvre afin de venir à bout du phénomène de la piraterie sur ses côtes qui sont les « plus sûres» du Golfe de Guinée. « La rade de Lomé abrite en moyenne plus de 70 navires par jour. Ces navires choisissent les espaces maritimes du Togo pour leur sécurité et les opérations de transbordement de carburant à la mer. Les nombreux bateaux qui atteignent parfois près de 100 bateaux attirent les pirates et les brigands de mer. A ce titre, le Togo s’est doté de moyens importants pour assurer la sécurité de ses côtes. Le Togo dispose d’un centre de surveillance maritime créé en 2007. Ce centre surveille les eaux territoriales du Togo ainsi qu’une partie de la Zone Economique Exclusive (ZEE). Ces stratégies ont permis de contenir la piraterie », a laissé entendre dans son discours Robert Dussey qui a appelé l’Union Européenne et les pays du Golfe de Guinée à s’activer manière concerté à la mise en œuvre d’une synergie d’action.

Selon un rapport de l’ONU, le pétrole dérobé par les pirates pourrait leur rapporter jusqu’à 30 millions de dollars chaque année sur le marché noir. Selon l’IBM, plus de 40 attaques ont eu lieu en Afrique de l’Ouest lors des neuf premiers mois de 2013 et 7 bateaux y ont été pris en otage sur un total de 10 dans le monde.

Outre la piraterie, le Togo fait face à plusieurs autres défis sécuritaires qui portent sur la contrebande des produits pétroliers, à la pêche illicite, des trafics de stupéfiants.

Olivier A.



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